Lusignan, Alphonse
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Lusignan, Jean-Baptiste-Alphonse
Date :
- 1843‑09‑27 – 1892‑01‑05
Occupation :
- Auteur
- Avocat
- Fonctionnaire
- Journaliste
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (4)
Images
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Saint-Denis-sur-Richelieu, le 27 septembre 1843, Alphonse Lusignan est le fils de Jean-Baptiste Lusignan, marchand, et d'Onésine Mâsse.
Lusignan effectue son cours classique au collège de Saint-Hyacinthe, puis ses études théologiques au séminaire de Saint-Hyacinthe et au séminaire de Montréal. Se sentant peu attiré par la vie religieuse, il choisit de poursuivre ses études en droit à l'Université Laval, à Québec. Admis à la pratique du droit en 1872, Lusignan exerce ensuite la profession d'avocat quelque temps à Saint-Hyacinthe, puis obtient en 1874 le poste de secrétaire du ministère de la Justice à Ottawa. Il conserve cet emploi jusqu'à son décès.
Lusignan s'implique activement en politique. Partisan libéral, il participe à plusieurs campagnes électorales, mais fait véritablement sa marque dans les journaux. De 1862 à 1868, il participe à la rédaction du périodique Le Pays, principal organe des libéraux du Québec. Lusignan collabore à plusieurs autres périodiques, notamment L'Opinion publique, Le Journal de Saint-Hyacinthe et La Patrie.
Lusignan est reconnu pour la qualité de sa plume et ses connaissances linguistiques que vantent ses contemporains et amis, notamment Louis Fréchette et Arthur Buies. Pour lui, la langue française constitue le coeur de l'identité canadienne-française. Dans les journaux, il s'attaque à de nombreuses reprises aux mauvais usages linguistiques de ses confrères journalistes, puis se fait éducateur, en 1884 et 1885, par le biais d'une chronique intitulée Fautes à corriger: une chaque jour, publiée en volume quelques années plus tard. Il est admis à la Société royale du Canada en 1885.
Il a publié Recueil de chansons canadiennes et françaises (1859), L'école militaire de Québec (1864), La Confédération: couronnement de dix années de mauvaise administration (1867), Index analytique des décisions judiciaires, rapportées de 1864 à 1871 (1872), Coups d'oeil et coups de plume (1884) et Fautes à corriger: une chaque jour (1890).
Il est décédé à Ottawa, le 5 janvier 1892.
Il avait épousé, en 1869, Marie-Angélina-Malvina Mélançon.
Références
Notices bibliographiques :
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Iris [En Ligne]. http://www.banq.qc.ca
- VERREAULT, Claude. LexiQué [En Ligne]. http://www.lexique.ulaval.ca/Default.aspx
- s.a. À la mémoire de Alphonse Lusignan : hommage de ses amis et confrères. Montréal, Desaulniers et Leblanc, s.d. 330 p.
