3355, rue Sainte-Marguerite

Le 3355, rue Sainte-Marguerite est une résidence construite vers 1885. Elle est constituée d'un plan rectangulaire qui s'élève sur deux étages et qui est coiffé d'un toit mansardé à deux versants percés de deux lucarnes à fronton. Un volume annexe à toit à faible pente vers l'arrière est situé sur le côté gauche en retrait. Une galerie protégée d'un auvent indépendant occupe la façade principale et celle de gauche. L'auvent est supporté par des colonnes ouvragées et la galerie est dotée d'une balustrade. L'entrée composée d'une porte avec imposte est située au centre de la façade principale de composition symétrique. Elle est flanquée d'une fenêtre à battants à carreaux de chaque côté. Les façades latérales possèdent chacune deux fenêtres par étage. Le toit revêtu de tôle traditionnelle est agrémenté d'une mince corniche et de retours de l'avant-toit. Cette maison est située dans un secteur verdoyant à l'ouest du centre-ville de Trois-Rivières.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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Cette résidence est construite vers 1885 sur la rue Sainte-Marguerite à Trois-Rivières, chemin qui reliait à l'époque le fief Sainte-Marguerite, le centre-ville de Trois-Rivières ainsi que Pointe-du-Lac. Elle a conservé de nombreuses composantes anciennes, dont son toit mansardé, ses fenêtres traditionnelles en bois et quelques éléments décoratifs. Quoique relativement ancien, le revêtement de papier goudronné n'est pas le parement d'origine qui était probablement un clin de bois.

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Inventaire du patrimoine bâti de Trois-Rivières (2009 - 2010)
Ville de Trois-Rivières

La valeur patrimoniale du 3355, rue Sainte-Marguerite tient à son architecture. Construite à la fin du XIXe siècle, elle témoigne de la maison à mansarde. À cette époque, l'architecture Second Empire est largement utilisée dans la construction de bâtiments institutionnels et religieux ainsi que pour les résidences cossues de familles bourgeoises. Ce style prend sa source dans l'architecture développée à Paris sous le règne de Napoléon III alors que de grands bâtiments sont réalisés selon des formes inspirées de la Renaissance française. La maison à mansarde constitue une version populaire et modeste de cette architecture. Elle en conserve le toit à la Mansart, constitué d'un terrasson et d'un brisis, qui demeure la caractéristique essentielle. Cette forme de toit constitue une évolution puisqu'il permet un plus grand espace habitable en occupant tout le deuxième étage. Le volume annexe reprend des caractéristiques du volume principal et la grande galerie couverte de la maison traditionnelle est conservée. Les fenêtres à battants munies de grands carreaux, l'utilisation de la tôle sur les toits et le parement des façades en planche à clins ou en brique sont d'autres caractéristiques récurrentes. L'encadrement des ouvertures par des chambranles ainsi que le soulignement des angles par des planches cornières sont des éléments décoratifs fréquents. Cette résidence constitue un témoin représentatif des méthodes et des matériaux anciens.

Source : Municipalité de Trois-Rivières, 2010.

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