525-527, rue Sainte-Julie

Le 525-527, rue Sainte-Julie est un bâtiment résidentiel érigé vers 1911. La demeure possède un plan rectangulaire, un soubassement en pierre et une élévation d'un étage et demi. Le volume d'origine profite d'une adjonction en appentis à l'arrière. La maison est coiffée d'un toit à deux versants droits qui est percé par deux lucarnes à pignon entre lesquelles se trouve une logette également à pignon. Les façades sont recouvertes de brique de revêtement. La façade avant est composée avec symétrie. La porte en bois à double vantail et à imposte est située au centre et donne sur un petit perron. La logette située au-dessus de l'entrée est soutenue par deux piliers de brique. De chaque côté, les fenêtres à guillotine à petits carreaux dans la partie supérieure sont disposées en paires. Ces ouvertures sont encadrées de platebandes en brique. La façade latérale gauche n'a pas d'ouverture alors qu'il y a une seule fenêtre sur celle de droite. Le toit forme des retours de l'avant-toit sur les murs pignons. Cette résidence est située sur la rue Sainte-Julie, au centre-ville de Trois-Rivières.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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Le tronçon de la rue Sainte-Julie situé entre les rues Royale et Saint-Prosper est ouvert vers 1815. Le 525-527, rue Sainte-Julie, construit vers 1911, ne semble pas avoir subi de modifications importantes, bien que son toit soit actuellement revêtu de bardeaux d'asphalte.

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Inventaire du patrimoine bâti de Trois-Rivières (2009 - 2010)
Ville de Trois-Rivières

La valeur patrimoniale du 525-527, rue Sainte-Julie tient notamment à son architecture. Cette maison jumelée est représentative des cottages vernaculaires américains. Ce type de bâtiment est populaire au tournant du XXe siècle et propre à la construction résidentielle. À la fin du XIXe siècle, la standardisation des matériaux ainsi que la mécanisation du travail favorisent la conception de l'architecture vernaculaire qui est largement diffusée dans les catalogues. Les matériaux sont usinés et les éléments architecturaux sont standardisés. Cette nouvelle méthode de construction rapide et économique coïncide avec l'essor économique et démographique de la ville. Si les matériaux et les modes de construction évoluent sur le plan stylistique, ces résidences ne se distinguent pas de celles du XIXe siècle. En effet, la variante avec toit à deux versants droits s'apparente à la maison de tradition québécoise par sa volumétrie et sa forme générale. La façade avant se compose généralement avec régularité et l'ornementation varie d'un cas à l'autre suivant les goûts et les moyens du propriétaire. Cette maison de la rue Sainte-Julie est un exemple éloquent de ce style en raison de son plan rectangulaire modeste, son élévation sur un étage et demi et son toit à deux versants droits percé de lucarnes à pignon. Le parement de brique et les ouvertures en bois sont typiques alors que l'ornementation sobre, constituée de platebandes en brique et de retours de l'avant-toit, ajoute de la valeur à ce bâtiment bien conservé.

La valeur patrimoniale du 525-527, rue Sainte-Julie repose en outre sur l'intérêt de son emplacement. La résidence est située sur la rue Sainte-Julie, au coeur du vieux quartier de la ville. Ce secteur se développe au début du XIXe siècle, alors que l'élite trifluvienne s'établit dans ce secteur de la ville qui est inoccupé, verdoyant, à l'écart du bourg et près du fleuve. Au fil des décennies, plusieurs résidences cossues sont construites de même que plusieurs bâtiments institutionnels majeurs, tels que la cathédrale et l'hôtel de ville, contribuant à l'essor de ce secteur qui voit naître le centre-ville.
Source : Municipalité de Trois-Rivières, 2010.

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