Grant, William
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1743 – 1810‑11‑20
Occupation :
- Trafiquant de fourrures
Patrimoine mobilier associé (16)
- Document (Lettre de William Grant à Simon McTavish) - Oeuvre
- Document (Lettre de Robt Rogers à Dobie and Grant) - Item destiné
- Document (Letter from the Traders to William Grant and Richard Dobie approving the plan of Major Rogers, with 30 signatures)
- Document (Lettre de William Grant à Richard Dobie) - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né en 1743 à Kirkmichael, en Écosse, William Grant est le fils de John Grant et de Genevieve Forbes.
Grant arrive dans la province de Québec peu après la Conquête (1760). Il habite à Montréal en 1767, où il est négociant en fourrures. Il semble collaborer avec Ezekiel Solomons, ainsi qu'avec Richard Dobie et son gendre John Grant. Il participe à plusieurs expéditions dans le sud-ouest du lac Supérieur et achemine ses marchandises notamment au lac Nipigon et au fort Michilimakinac (Mackinaw City). En 1782, il collabore avec Gabriel Cotté pour faire la traite au lac Nipigon et à la rivière Pic. Le marchand assume surtout le rôle d'équipeur à l'intérieur des sociétés auxquelles il est associé. Il séjourne au fort Michilimakinac en 1786 et 1790. Durant cette période, il prend part aux activités de négoce en travaillant avec Richard Dobie pour fournir argent et équipements à un réseau de trafiquants.
En 1791, trois ans après la fin de son association avec Dobie, Grant fonde une compagnie de commerce en partenariat avec Étienne-Charles Campion, trafiquant du fort Michilimakinac, et Samuel Gerrard, marchand de Montréal. La Grant, Campion and Company oeuvre au sud-ouest des Grands Lacs et au Témiscamingue et fournit des objets de traite à plusieurs marchands et trafiquants, en plus d'engager des voyageurs et d'écouler leurs fourrures sur les marchés, principalement à Montréal et en Angleterre. En 1792, un accord est conclu avec la Compagnie du Nord-Ouest au sujet du partage des zones de traite dans les régions de Grand Portage, du fort Michilimakinac et du fort Pontchartrain du Détroit (Détroit). La Grant, Campion and Company devient, à ce moment, actionnaire de la Compagnie du Nord-Ouest.
Durant les années 1780, Grant s'engage dans le commerce de gros et de détail de produits importés de Grande-Bretagne. Il est associé jusqu'en 1796 au sein de la James Mackenzie and Company, à Trois-Rivières, où il possède une maison. Peu après, il collabore avec Claude Laframboise dans les sociétés William Grant and Company, à Trois-Rivières, et Grant and Laframboise, à Montréal.
Grant prend également part à la vie publique en tant que juge de paix du district de Trois-Rivières en 1792.
En 1795, prétextant des problèmes de santé, Grant se retire du commerce des fourrures et la Grant, Campion and Company est dissoute. Il quitte ensuite sa demeure de Trois-Rivières et s'installe avec sa famille à Nicolet en 1801. Il passe également quelques années à William Henry (Sorel-Tracy), probablement pour affaires.
Il est décédé près de William Henry le 20 novembre 1810.
Il avait épousé à Trois-Rivières, en 1787, Marguerite Fafard dit Laframboise.
Références
Notices bibliographiques :
- BURGESS, Joanne. « Grant, William (1743-1810) ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/