665, rue Saint-Alexis

Le 665, rue Saint-Alexis est un bâtiment résidentiel érigé vers le tournant du XXe siècle. La maison possède un plan rectangulaire qui s'élève sur deux étages. Il y a un volume annexe à l'arrière qui se distingue par son élévation d'un étage et son toit en appentis. Le corps de bâtiment principal est coiffé d'un toit à mansarde à deux versants revêtu de tôle pincée. Les façades sont recouvertes de bardeaux de bois. Une galerie longe la façade principale ainsi que les deux côtés. Elle est protégée par un auvent indépendant couvert de tôle pincée et soutenu par des colonnes. L'entrée principale est située au centre de la façade avant. La porte traditionnelle en bois avec imposte est précédée d'un petit escalier. De chaque côté se trouve une fenêtre et deux lucarnes à pignon percent le brisis à l'étage supérieur. Les fenêtres rectangulaires à battants à grands carreaux en bois sont encadrées de chambranles. Les angles sont soulignés par des planches cornières et des retours de l'avant-toit agrémentent les murs pignons. Cette résidence se situe sur la rue Saint-Alexis, en milieu rural dans le secteur Saint-Louis-de-France de la ville de Trois-Rivières.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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Cette voie de communication terrestre est l'une des plus vieilles de l'ancienne municipalité de Saint-Louis-de-France. Cette partie du territoire trifluvien se développe à partir du milieu du XVIIIe siècle grâce à l'industrie du bois sur la rivière Saint-Maurice. La paroisse de Saint-Louis-de-France est érigée en 1904. Le 665, rue Saint-Alexis est construit peu après, vers 1906. Cette demeure ne semble pas avoir subi de transformations importantes.
En 2002, la municipalité de Saint-Louis-de-France a été incorporée à la grande Ville de Trois-Rivières.

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Inventaire du patrimoine bâti de Trois-Rivières (2009 - 2010)
Ville de Trois-Rivières

La valeur patrimoniale du 665, rue Saint-Alexis tient notamment à son architecture. Construit au tournant du XXe siècle, le bâtiment témoigne de la maison à mansarde. À la fin du XIXe siècle, l'architecture Second Empire est largement utilisée dans la construction de bâtiments institutionnels et religieux ainsi que pour les résidences cossues de familles bourgeoises. Ce style prend sa source dans l'architecture développée à Paris sous le règne de Napoléon III alors que de grands bâtiments sont réalisés selon des formes inspirées de la Renaissance française. La maison à mansarde constitue une version populaire et modeste de cette architecture. Elle en conserve le toit à la Mansart, constitué d'un terrasson et d'un brisis, qui demeure la caractéristique essentielle. Cette forme de toit constitue une évolution puisqu'elle permet un plus grand espace habitable en occupant tout le deuxième étage. La grande galerie couverte de la maison traditionnelle est souvent conservée, tout comme les matériaux de bois et de tôle. Cette résidence en est un exemple éloquent de par sa forme, ses éléments et ses matériaux. En plus de la galerie qui se prolonge sur trois côtés, les façades sont revêtues de bardeaux de bois, la toiture de tôle pincée et les ouvertures de bois. L'encadrement des ouvertures par des chambranles, la présence de retours de l'avant-toit, ainsi que le soulignement des angles par des planches cornières, sont des éléments décoratifs fréquents. Cette résidence dénote un degré élevé d'authenticité et témoigne des techniques de construction et des matériaux traditionnels.
Source : Municipalité de Trois-Rivières, 2010.

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