Soupras, Eustache
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1788 – 1851
Occupation :
- Commerçant / marchand
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (36)
- Document (Lettre de Louis Archambault à E. Soupras) - Item destiné
- Document (Lettre de P. U. Archambault à Soupras et Marchand) - Item destiné
- Document (Lettre de Mw. Bell et F. Bell à E. Soupras) - Item destiné
- Document (Lettre de Paul Bertrand à E. Soupras) - Item destiné
Groupes associés (1)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né en 1788, Eustache Soupras est le fils de Louis-Joseph Soupras, notaire, et de Marie-Louise Prévost.
De 1825 à 1850, Soupras possède un commerce à Saint-Mathias-de-Chambly (Saint-Mathias-sur-Richelieu) et trois autres succursales. Il se spécialise dans le commerce des chevaux, du blé, du lin, du bois de chauffage et du bois de construction. Il s'associe avec Louis Gareau jusqu'en 1836, avec Louis Marchand de 1832 à 1836, puis avec Jean-Baptiste Sénécal jusqu'en 1843. En 1836, la compagnie Soupras et Marchand fait construire une perlasserie à Saint-Césaire. Au même endroit, le commerçant loue un moulin pour produire sa propre farine et y annexe une boulangerie.
Soucieux d'augmenter sa fortune, Soupras fait de la spéculation en achetant des terrains à Montréal, particulièrement dans les faubourgs Québec et Saint-Louis, et à Saint-Louis-de-Chambly (Chambly). En 1820, il est actionnaire dans la construction du bateau à vapeur De Salaberry, destiné à transporter les produits agricoles de la vallée du Saint-Laurent. À titre de commissaire, il fait la promotion du projet du canal de Chambly visant à relier Saint-Joseph-de-Chambly (Chambly) à Saint-Jean-l'Évangéliste-de-Dorchester (Saint-Jean-sur-Richelieu). En 1834, il est nommé syndic pour l'administration et l'établissement de cinq écoles. Bien que modéré lors des rébellions de 1837-1838, il prend part à certaines activités des patriotes. En 1847, il est actionnaire et président de la Compagnie du Richelieu, spécialisée dans la navigation.
Il est décédé en 1851.
Il avait épousé, en 1812, Monique Gareau, fille de Louis Gareau, forgeron, et de Françoise Demers; puis en 1836, Charlotte L'Archevêque dit Lapromenade.
Références
Notices bibliographiques :
- GIRARD, Denise. Stratégies marchandes dans la vallée du Richelieu: 1825-1850: à partir des activités de Eustache Soupras et Thimoté Franchère, marchands de Saint-Mathias. Université du Québec à Montréal, 1994. 205 p.
- Société d'histoire de Chambly. Un portrait de la famille Franchère [En Ligne]. http://societehistoirechambly.org
