Assiette
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1660 – avant 1730 (Contexte archéologique)
- après 1700 – avant 1800 (Typologie)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Classification :
- Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (1)
Inventaires associés (2)
Images
Description
L'assiette en faïence blanche de grand feu est liée au service et à la consommation des aliments. L'objet, fabriqué au XVIIIe siècle, est complet et fragmenté. L'artéfact décoré en camaïeu bleu mesure 22 cm de diamètre et 3,7 cm de hauteur.
Provenance archéologique :
- CeEt-177 > Numéro de catalogue 58
Site de provenance :
- Place-Royale: Maison Charest
Contexte archéologique :
- Latrines
- Voûte
Fonctions / usages :
L'assiette est un récipient utilisé pour le service et la consommation des aliments.
Lieu de production :
- Europe
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Moulé
Matériaux :
- Céramique - terre cuite fine (Faïence blanche)
Technique de décoration :
- Peint
Motif décoratif :
- Animal
- Géométrique
Représentation iconographique :
- Oiseau
Décor :
Au fond de l'assiette, un oiseau de profil aux ailes repliées et à une patte levée est inscrit dans un médaillon circulaire. Celui-ci est formé d'un double filet et de languettes dérivées du lambrequin. Une bordure stylisée d'inspiration orientale orne l'aile.
Dimensions :
- Diamètre extérieur : 22 centimètre(s)
- Hauteur : 3,7 centimètre(s)
Intégrité :
Objet complet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 10
- Numéro archéologique : CeEt-177-58
- Numéro précédent : 1QU2126-58
Discipline :
- Archéologie historique
Altérations :
-
• Faïençage : Sur la glaçure -
• Picassure : Sur la glaçure
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Classement | Partie d'un objet patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 1999-03-04 |
Informations historiques
L'assiette en faïence blanche de grand feu est un récipient utilisé pour le service et la consommation des aliments qui est réalisé aux Pays-Bas au XVIIIe siècle. Cette production se reconnait à la forme du profil des assiettes et à sa légèreté. Elle est mise au point à Delft vers 1690, et sa production se poursuit jusqu'en 1750. Les échanges commerciaux entre la France et les Pays-Bas reprennent à la suite du traité de paix signé en 1713, qui met fin à la guerre de Succession d'Espagne. Elle est donc importée en Nouvelle-France entre 1713 et 1750.
L'artéfact est mis au jour dans les latrines de la maison Charest dans le secteur de Place-Royale, à Québec. Une première maison datant de 1671 est détruite par l'incendie de la Basse-Ville en 1682. Elle est reconstruite cinq ans plus tard, puis encore en 1722 après avoir été à nouveau incendiée. Joseph Duffy Charest en devient propriétaire en 1757. En 1967, elle est encore abimée par les flammes, et est acquise ensuite dans le cadre du projet de Place-Royale pour finalement être restaurée d'après les plans de la maison de 1757.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
L'assiette en faïence a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle constitue un exemple de faïence hollandaise de qualité modeste et d'usage courant.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- La Cité
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
| CeEt-177 |
Références
Contributeur de données :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Notices bibliographiques :
- GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.
