Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Joseph-Édouard Mercier et Cie

Type :

Groupe

Autre(s) nom(s) :

  • Mercier and Co., Printers and Book-Binders
  • Mercier et Cie

Date :

  • 1883 – vers 1906

Activité :

  • Bibliothèque / littérature / édition (Arts, culture et communications)

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (15)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

La librairie Joseph-Édouard Mercier et Compagnie est fondée à Lévis en 1883 par Joseph-Édouard Mercier. Ce dernier travaille dans plusieurs ateliers d'imprimerie avant de se lancer dans la publication de périodiques. Il fonde à Lévis le journal Le Quotidien en 1879, L'Hebdomadaire en 1882 et, deux ans plus tard, à Fraserville (Rivière-du-Loup), Le Journal de Fraserville. Dans le but d'asseoir ses investissements, il ouvre une librairie à Lévis. La maison possède un atelier de reliure et offre à sa clientèle des livres et des articles de papeterie. Elle grandit rapidement et, en 1888, elle embauche 42 employés. Ce nombre passe à 72 en 1900.

La librairie publie d'abord des ouvrages canadiens et des manuels scolaires, notamment L'Amiante c'est le million (1884) et Louis Riel à la Rivière-du-Loup (1885), d'André-Napoléon Montpetit, Le château de Beaumanoir (1886), d'Edmond Rousseau et Le premier colon de Lévis : Guillaume Couture (1884), de Joseph-Edmond Roy. Dans les années 1890, le Canada n'a pas encore signé la convention de Berne sur le droit d'auteur et les libraires qui trouvent plus avantageux de copier les romans populaires français que de les importer, se lancent dans l'industrie du livre de poche. Mercier comprend l'intérêt de la vente des classiques français et publie, à la fin du siècle, une importante collection. Cette dernière ne porte pas de nom et contient des ouvrages de longueurs variées, allant de 100 à 400 pages, toujours présentés sous le même format, de 14 par 21 cm. Le texte est souvent réparti sur deux colonnes, dans une mise en pages qui rappelle celle des journaux.

Dans la collection des classiques français, Mercier imprime notamment La contumace, ou, vivre pour expier¿ (1900) et Vies brisées, de Jules Mary, La vie de fer, d'Ély Montcler et Le serment d'une mère, d'un auteur anonyme. Les derniers titres de cette collection paraissent en 1903, deux ans avant le jugement de la Cour supérieure du Québec condamnant les contrefaçons canadiennes de romans français. Les derniers ouvrages à paraître à la librairie Mercier sont une réédition du roman d'Edmond Rousseau et Les diamants de Krüger de Gaston Morelles en 1906. Après cette date, la maison ne publie plus aucun ouvrage.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • BEAULIEU, André et Jean HAMELIN. La presse québécoise: des origines à nos jours. Vol. 3. Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1973. s.p.
  • LEMIRE, Maurice. La vie littéraire au Québec, Je me souviens, 1870-1894. Vol. 4. Sainte-Foy, Les presses de l'Université Laval, 1999. s.p.
  • MICHON, Jacques. Histoire de l'édition littéraire au Québec au XXe siècle: La naissance de l'éditeur, 1900-1939. Vol. I. Saint-Laurent, Fides, 1999. 540 p.

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013