Belleau et Compagnie
Type :
Groupe
Autre(s) nom(s) :
- Belleau et Cie
Date :
- 1887‑03‑26 – 1891
Activité :
- Bibliothèque / littérature / édition (Arts, culture et communications)
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (7)
- Brochure (Le Moyen de s'enrichir : électeurs de la Province de Québec! Prenez et lisez !) - Édition
- Brochure (Les Questions brûlantes du jour : électeurs, prenez et lisez!) - Distribution
- Brochure (Chemin de fer de la Baie des Chaleurs : dossier officiel complet. Correspondance officielle entre son honneur le lieutenant-gouverneur et M. Mercier, Premier ministre) - Édition
- Livre (La Question du jour : resterons-nous français [?] : suppression de la langue française au Canada, le Canada et les Canadiens-français pendant la guerre franco-prussienne, de l'élément étranger aux États-Unis) - Édition
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
L'entreprise d'édition Belleau et Compagnie est fondée le 26 mars 1887 par l'avocat et journaliste Ernest Pacaud (1850-1904). La compagnie compte en fait deux associés, soit Jean-François Belleau et l'imprimeur Arthur Marcotte, un pseudonyme de Pacaud.
En janvier 1887, à la suite de la formation du gouvernement d'Honoré Mercier, Pacaud se retrouve au centre du pouvoir politique. La fondation de Belleau et Compagnie permet une consolidation de la presse ministérielle. En effet, la compagnie devient l'éditeur des deux principaux journaux affiliés au Parti national, soit L'Électeur et La Justice.
Belleau et Compagnie permet aux deux périodiques de réaliser des économies. Les deux journaux logent dorénavant dans la même bâtisse et ont accès à des services communs bien que les salles de rédaction demeurent distinctes. La compagnie favorise également une répartition équitable des contrats gouvernementaux entre les deux organes.
Belleau et Compagnie publie quelques brochures, notamment Les Questions brûlantes du jour : électeurs, prenez et lisez ! (1891).
En 1891, l'affaire de la Baie des Chaleurs éclate. Pacaud est accusé, ainsi que le premier ministre Mercier, d'avoir alimenté la caisse électorale du Parti national à même les deniers publics. Le lieutenant-gouverneur de la province destitue Mercier et demande au conservateur Charles-E. Boucher de Boucherville de former un nouveau ministère.
L'année suivante, le Parti national perd les élections et la société Belleau et Compagnie est peu à peu laissée pour compte puisqu'elle ne peut plus compter sur le patronage gouvernemental. De plus, les ultramontains deviennent les principaux protagonistes de la presse conservatrice au Québec. La Justice cesse de paraître tandis que Pacaud prend en charge L'Électeur qui devient, en 1896, le journal Le Soleil.
Références
Notices bibliographiques :
- BEAULIEU, André et Jean HAMELIN. La presse québécoise: des origines à nos jours. Vol. 3. Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1973. s.p.
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Iris [En Ligne]. http://www.banq.qc.ca
- BRASSARD, Michèle et Jean HAMELIN. « Pacaud, Ernest (baptisé Philippe-Olivier) ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
