Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Montgolfier, Étienne

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Synthèse

Né le 24 décembre 1712 en Ardèche, en France, Étienne Montgolfier est le fils de Raymond Montgolfier. Il est également l'oncle des frères Joseph-Michel et Jacques-Étienne de Montgolfier, célèbres inventeurs des aérostats.

À l'âge de vingt ans, Montgolfier se présente au Séminaire diocésain de Vivier, où il fait des études classiques et suit des cours de théologie et de philosophie. Il est ordonné prêtre en 1741 et se joint à la Compagnie de Saint-Sulpice.

Montgolfier enseigne pendant neuf ans la théologie dans divers séminaires. Il est ensuite envoyé au Canada par son supérieur. Très rapidement, il obtient la reconnaissance de ses pairs et est nommé supérieur en 1759. Ce poste lui octroie automatiquement les titres d'administrateur des seigneuries appartenant aux Sulpiciens, de curé en titre de la paroisse de Montréal et de vicaire général de l'évêque de Québec pour le district de Montréal. Toutefois, Montgolfier est nommé en pleine guerre de Sept ans et devra poursuivre son mandat sous la domination des Britanniques.

Dès la cession du Canada par la France à la Grande-Bretagne, Montgolfier rentre en France pour s'assurer que les Sulpiciens, restés dans la mère patrie, se départissent de leurs biens au Canada, au profit de leurs confrères restés dans la colonie. Il tient également à confirmer le statut de la compagnie. N'étant pas un ordre religieux, elle n'aura pas à souffrir des spoliations imposées aux autres communautés. En 1766, de retour au Canada, Montgolfier est nommé deuxième grand vicaire de Montréal.

Pendant les années qui suivent, le Sulpicien concentre en partie ses efforts à l'érection d'un évêché à Montréal. L'évêque de Québec, très âgé, se rend rarement à Montréal et la population qui augmente rapidement est mal encadrée, notamment en raison du manque de prêtres. Montgolfier tente à plusieurs reprises d'augmenter les effectifs en provenance de France, mais le gouverneur Frederick Haldimand refuse cette option. Ne voulant pas recruter au sein de la population canadienne-française, Montgolfier se retrouve alors dans une impasse et, à la veille de sa mort, craint pour le futur de la Compagnie de Saint-Sulpice au Canada. En 1787, il démissionne de sa double charge de supérieur ecclésiastique et d'aumônier de la Congrégation de Notre-Dame et deux ans plus tard, s'adjoint Gabriel-Jean Brassier comme supérieur des Sulpiciens et comme vicaire général de l'évêque de Québec.

Il a écrit, La vie de la vénérable soeur Marguerite Bourgeois, dite du Saint-Sacrement, institutrice, fondatrice et première supérieure des filles séculières de la Congrégation Notre-Dame, établie à Ville-Marie, dans l'isle de Montréal, en Canada, tirée de mémoires certains et la plupart originaux (publié en 1818).

Il est décédé à Montréal le 27 août 1791.

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Références

Notices bibliographiques :

  • LEBLANC, Jean. Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada. Montréal, Wilson et Lafleur, 2002. 881 p.
  • LEMIEUX, Lucien. « Montgolfier, Étienne ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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