Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Dessaulles, Louis-Antoine

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Synthèse

Né à Saint-Hyacinthe, le 31 janvier 1818, Louis-Antoine Dessaulles est le fils de Jean Dessaulles, seigneur, et de Marie-Rosalie Papineau.

Après des études au collège de Saint-Hyacinthe et au petit séminaire de Montréal, Dessaulles entreprend en 1834 sa cléricature à Montréal auprès de son oncle, Louis-Joseph Papineau, mais ne la termine pas. En 1837, il prend part aux activités du Parti patriote et est avec Papineau à Saint-Denis-sur-Richelieu, en novembre. Il séjourne à Paris et à Londres en 1839, puis aux États-Unis à quelques reprises, et de nouveau en Europe en 1842 et 1843.

Auteur libéral et anticlérical, Dessaulles fait paraître un grand nombre d'articles de journaux et de brochures. Ses articles sont principalement publiés dans des journaux associés à l'Institut canadien de Montréal, dont il devient membre actif en 1855, puis président à trois reprises entre 1862 et 1867. À partir de 1847, il collabore au journal L'Avenir, dans lequel il exprime des positions annexionnistes. Il est rédacteur en chef du journal Le Pays en 1852 et de 1861 à 1863. Entre 1850 et 1871, il prononce une vingtaine de conférences au cours desquelles, entre autres, il s'attaque farouchement à Mgr Ignace Bourget, évêque de Montréal, pour la mise à l'Index de l'Annuaire de l'Institut canadien et pour sa gestion de l'affaire Guibord.

En 1835, Dessaulles hérite de son père, la seigneurie Saint-Hyacinthe qu'il exploite jusqu'en 1867. Il est également maire de Saint-Hyacinthe de 1849 jusqu'en 1857. Après quelques défaites électorales, il est élu conseiller législatif de la division de Rougemont en 1856. Il quitte cette fonction en 1863 pour devenir greffier de la couronne et greffier de la paix pour le district de Montréal.

Ruiné à la suite à d'investissements risqués pour doter sa seigneurie d'un chemin de fer, Dessaulles se rend coupable de détournement de fonds dans l'exercice de ses fonctions. Il fuit ses créanciers aux États-Unis puis s'embarque pour l'Europe. Il vit en Belgique, principalement à Gand, puis s'installe à Paris en février 1878.

Il a notamment publié Galilée, ses travaux scientifiques et sa condamnation (1856), La guerre américaine, son origine et ses vraies causes (1865), À Sa Grandeur Monseigneur Charles Larocque, évêque de St. Hyacinthe (1868), Quelques observations sur une averse d'injures à moi adressées par quelques savants défenseurs des bons principes (1873), Réponse honnête à une circulaire assez peu chrétienne: suite à la Grande Guerre ecclésiastique (1873) et Les erreurs de l'Église en droit naturel et canonique sur le mariage et le divorce (1894).

Il est décédé à Paris, le 4 août 1895. Il est inhumé dans le cimetière de Pantin.

Il avait épousé, en 1850, Catherine-Zéphirine Thompson, fille de John Thompson et de Flavie Truteau.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • BERNARD, Jean-Paul et Yvan LAMONDE. « Dessaulles, Louis-Antoine ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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