Larue, François-Alexandre-Hubert
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- La Rue, Hubert
- Larue, Hubert
- Méplats, Isidore de
Date :
- 1833‑03‑24 – 1881‑09‑25
Occupation :
- Auteur
- Enseignant / professeur
- Inventeur
- Médecin / chirurgien
Patrimoine mobilier associé (21)
- Livre (De la manière d'élever les jeunes enfants au Canada, ou, Entretiens de Madame Genest à ses filles) - Oeuvre
- Livre (Voyage sentimental sur la rue Saint-Jean : départ en 1860, retour en 1880, causeries et fantaisie aux 21) - Oeuvre
- Livre (Mélanges historiques, littéraires et d'économie politique (Tome I)) - Oeuvre
- Livre (Histoire populaire du Canada, ou, Entretiens de madame Genest à ses petits-enfants) - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 24 mars 1833 à Saint-Jean (Saint-Jean-de-l'Île-d'Orléans), François-Alexandre-Hubert Larue est le fils de Nazaire Larue et d'Adélaïde Roy.
Larue fait son cours classique au petit séminaire de Québec, puis entreprend des études à l'école de médecine de Québec qui devient, en 1853, la Faculté de médecine de l'Université Laval. En 1855, il est le premier à y recevoir le grade de licencié en médecine. Il part ensuite à Louvain, en Belgique, pour étudier la jurisprudence médicale et la chimie, mais change d'idée et s'inscrit à la Faculté de médecine de Paris. De retour à Québec en 1859, il est le premier à soutenir une thèse de doctorat en médecine.
La même année, Larue enseigne la médecine légale et la chimie, puis l'histologie et la toxicologie à l'Université Laval. En 1862, il prend la place de Thomas Sterry Hunt comme professeur de chimie inorganique à la Faculté des arts. En 1875, le gouvernement fédéral le nomme chimiste-analyste pour la région de Québec en vertu de la loi pour prévenir la falsification des substances alimentaires, des boissons et des drogues.
Parallèlement à son travail de professeur, Larue effectue des recherches scientifiques. Il s'intéresse plus particulièrement à la métallurgie et à la fabrication de la fonte et de l'acier. Il obtient un brevet d'invention canadien en 1869 pour un séparateur magnétique qu'il conçoit avec l'horloger Cyrille Duquet afin de fabriquer la fonte et l'acier en une seule opération. De nouvelles inventions dans ce domaine et l'arrivée de l'électricité mirent un terme à l'utilisation de son procédé.
Intéressé par l'agriculture au Québec, Larue propose l'utilisation de méthodes de culture basées sur la chimie, la physique et la botanique. Il encourage également la revalorisation des terres déjà en culture. En 1870, il écrit Petit manuel d'agriculture à l'usage des écoles élémentaires.
Il a publié Du suicide... (1859), Réponse au mémoire de MM. Brousseau, frères, imprimeurs des Soirées canadiennes (1862), Éloge funèbre de M. l'abbé L.J. Casault, premier recteur de l'Université-Laval... (1863), Éléments de chimie et de physique agricoles (1868) et les Corporations religieuses catholiques de Québec (1870). Il a également écrit la brochure Le défricheur de langue : tragédie-bouffe, en trois actes et en trois tableaux (1859), sous le pseudonyme d'Isidore de Méplats. Membre fondateur des Soirées canadiennes (1861), recueils de littérature portant sur divers sujets, il a aussi collaboré au Foyer canadien, une publication analogue.
Il est décédé à Québec le 25 septembre 1881. Il est inhumé à Saint-Jean.
Il avait épousé en 1860, Marie-Alphonsine Panet, fille de Philippe Panet, juge, et de Luce Casgrain.
Références
Notices bibliographiques :
- Bibliothèque et Archives Canada. Brevet no 17. L'industrie. Thèmes sur l'innovation. Fait au Canada [En Ligne]. http://www.collectionscanada.gc.ca/innovations/023020-2500-f.html
- LORTIE, Léon. « Larue, François-Alexandre-Hubert ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/