Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Chapman, William

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Synthèse

Né à Beauceville, le 13 décembre 1850, William Chapman est le fils de George William Chapman, marchand, et de Caroline Angers.

Chapman étudie au collège de Lévis de 1862 à 1867. À la fin de ses études, il devient clerc de notaire.

Lors de l'invasion fénienne en 1870, Chapman s'engage comme porte-enseigne de la 3e compagnie d'un bataillon provisoire de Beauce. Ses premiers vers sont publiés cette année-là dans la Revue canadienne. En 1876, il fait paraître son premier recueil de poésie, Les Québecquoises, écrit dans un style à la fois romantique, patriotique et conservateur. Au cours de cette période, Chapman travaille aussi comme prospecteur de mines d'or dans sa région natale. À la demande de Joseph-Adolphe Chapleau, il rédige un rapport intitulé Mines d'or de la Beauce (1881).

De 1883 à 1884, Chapman travaille comme journaliste et traducteur au journal La Patrie, puis au journal La Minerve, de 1884 à 1889, dans lequel il publie de la poésie et des textes en prose. En 1890, il fait paraître son deuxième recueil de poèmes, Les feuilles d'érable. La même année, il s'installe à Québec et occupe un poste de fonctionnaire au bureau du procureur général de 1892 à 1897. Dès 1893, les articles qu'il écrit contre le poète Louis Fréchette lui attirent l'antipathie de ses compatriotes. Après avoir rédigé des poèmes contre les libéraux en 1897, Chapman est contraint de démissionner de son poste de fonctionnaire.

Un an plus tard, Chapman devient commis au secrétariat de la province de Québec. À Ottawa, il ouvre une librairie qui ferme ses portes en 1902. Il obtient ensuite un poste de traducteur au Sénat, qu'il conserve jusqu'à son décès. En 1904, avec son recueil Les aspirations: poésies canadiennes, Chapman est couronné par l'Académie française et nommé officier de l'Instruction publique. À partir de ce moment, l'auteur n'écrit que pour recevoir une reconnaissance sociale, dont le prestigieux prix Nobel qu'il n'obtiendra jamais.

Il publie Les rayons du Nord: poésies canadiennes (1910), qui lui valent un deuxième couronnement à l'Académie française, et Les fleurs de givre (1912).

Il est décédé à Ottawa, le 23 février 1917.

Il avait épousé à Ottawa, en 1909, Emma Gingras, veuve de Louis Coursolles.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BRUNET, Manon. « Chapman, William ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • CHAMPAGNE, Guy. « Le lauréat, essais de William Chapman ». LEMIRE, Maurice, dir. Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec. Tome I : Des origines à 1900. Montréal, Fides, 1980, s.p.
  • MÉNARD, Jean. « À propos de la guerre hispano-américaine, poème de William Chapman ». LEMIRE, Maurice, dir. Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec. Tome I : Des origines à 1900. Montréal, Fides, 1980, s.p.
  • MÉNARD, Jean. « Les feuilles d'érable, recueil de poésies de William Chapman ». LEMIRE, Maurice, dir. Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec. Tome I : Des origines à 1900. Montréal, Fides, 1980, s.p.
  • MÉNARD, Jean. « Les Québecquoises, recueil de poésies de William Chapman ». LEMIRE, Maurice, dir. Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec. Tome I : Des origines à 1900. Montréal, Fides, 1980, s.p.

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