Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Soupière

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Plat à anses et couvercle
  • Soupière-terrine

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • après 1700 – avant 1725 (Contexte archéologique)
  • vers 1750 – (Typologie)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Inventaires associés (3)

Description

La soupière en faïence culinaire à fond brun est un récipient utilisé pour le service des aliments. L'objet, fabriqué au milieu du XVIIIe siècle, est complet et fragmenté. L'intérieur de la soupière est revêtu d'une glaçure blanche, et elle comporte deux anses latérales horizontales. Le couvercle est manquant. L'artéfact décoré mesure 11 cm de hauteur et son rebord a un diamètre de 23 cm.

Provenance archéologique :

  • CeEt-187 > Numéro de catalogue 9D

Site de provenance :

  • Place-Royale: Maison Le Picart

Contexte archéologique :

  • Cour intérieure

Fonctions / usages :

La soupière est un récipient à deux anses, habituellement couvert, utilisé pour le service des aliments. Étant fabriquée en faïence culinaire résistante à la chaleur, aussi dite « terre à feu », cette soupière pourrait aussi être servir à réchauffer des liquides.

Lieu de production :

  • Europe > France > Seine-Maritime > Rouen

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Moulé
  • Tourné

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite fine (Faïence jaspée)
  • Céramique - terre cuite fine (Faïence brune)

Technique de décoration :

  • Peint

Décor :

Des lignes sinueuses peintes en blanc fixe et en brun ornent la paroi extérieure du contenant.

Dimensions :

  • Diamètre de la base (Mesurée / subsistant) : 10,3 centimètre(s)
  • Diamètre du rebord (Mesurée / subsistant) : 23 centimètre(s)
  • Hauteur (Mesurée / subsistant) : 11 centimètre(s)
  • Largeur : 26 centimètre(s)

Intégrité :

Objet complet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (75% et plus de l'objet)

Nombre de biens :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 10
  • Numéro archéologique : CeEt-187-9D
  • Numéro précédent : 1QU2148-9D

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Faïençage : Sur glaçure  

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1999-03-04
 

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Informations historiques

La soupière en faïence culinaire à fond brun est fabriquée en France au milieu du XVIIIe siècle, car elle est ornée d'un décor peint qui rappelle les productions de Rouen des années 1750. Ce type de faïence brune ornée de coulisses d'émail est dit « faïence jaspée » par les spécialistes. Le palier interne situé près du bord indique que cette soupière est dotée à l'origine d'un couvercle, aujourd'hui manquant.

La faïence culinaire brune a comme particularité de mieux résister à la chaleur que la faïence blanche. Les récipients fabriqués dans ce matériau peuvent être utilisés sur un potager, qui est un appareil de cuisson en maçonnerie ou en brique aménagé dans la cuisine à proximité de l'âtre. Mis au point au début du XVIIIe siècle, le potager est pourvu de quelques postes de cuisson. Ceux-ci, chauffés avec des braises, permettent d'obtenir des feux de chaleurs différentes. Cet appareil est partie intégrante de la cuisine nouvelle, un mode d'alimentation qui rompt avec les traditions médiévales jusqu'alors prédominantes en Nouvelle-France. Comme son nom l'indique, la soupière est un récipient à deux anses, habituellement couvert, utilisé pour le chauffage sur le potager et le service à table de la soupe. En France, cette forme circulaire est considérée comme un « pot à oille », un ragout espagnol fait de viandes et de légumes. Ce nom n'était pas usité en Nouvelle-France, la population lui préférant le terme « soupière ».

L'artéfact est mis au jour dans la cour intérieure de la maison Le Picart, dans le secteur de Place-Royale, à Québec. L'année de construction initiale de ce bâtiment est inconnue, mais il est reconstruit en 1763, puis à nouveau en 1818. La maison abrite durant plus d'un siècle l'hôtel Blanchard, inauguré en 1844. Lourdement abimé par les incendies du 5 mars 1960 et du 13 avril 1966, le bâtiment est démoli en 1971, puis reconstruit dans le cadre du projet de Place-Royale.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La soupière a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle constitue un exemple de soupière du XVIIIe siècle en faïence culinaire à fond brun.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • La Cité

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CeEt-187      

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    Références

    Contributeur de données :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Notices bibliographiques :

    • AUGER, Réginald, Caroline GIRARD, Laetitia MÉTREAU et Jean ROSEN. « Pour une typologie stylistique chrono-thématique des faïences françaises retrouvées dans les anciennes colonies d'Amérique (XVIIe-XVIIIe s.) ». Canadian journal of archaeology / Journal canadien d'archéologie. Vol. 40, no 2 (2016), p. 268-296.
    • GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.
    • LAPOINTE, Camille. Trésors et secrets de Place-Royale : aperçu de la collection archéologique. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1998. 217 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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