Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Chapelle de La Galette

Type :

Patrimoine immobilier

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Lac-Pikauba

Date :

  • 1930 (Construction)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Usage :

  • Services et institutions (Églises, temples, synagogues et mosquées)

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (22)

Personnes associées (1)

Carte

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Citation Immeuble patrimonial Municipalité (Lac-Pikauba) 2016-10-12

Statuts antérieurs

  • Avis de motion de citation, 2016-07-13
 
Inventorié --
 

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Valeur patrimoniale

La chapelle de La Galette présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. « Les caractéristiques architecturales du bien traduisent les méthodes traditionnelles de construction des premières maisons de colons, en épinette noire; […] Les matériaux de construction (structure extérieure et intérieure) ont été puisés à même l'environnement naturel immédiat; […] La signification particulière du choix des matériaux naturels et du design de l'ensemble des composantes intérieures de la chapelle rendent hommage à l'esprit des premiers habitants du pays; […] Le maître-autel, le retable et le tabernacle, conçus d'épinettes rouges dites mélèzes, ont été réalisés par Monsieur Benjamin Girard de Saint-Urbain (1904-1999), un des derniers trappeurs et coureurs des bois, à l'hiver de 1962-63 et ce, suivant les recommandations du concile Vatican II. L'ensemble du mobilier liturgique est constitué de centaines de morceaux de mélèze, d'écorces de bouleau, de branches et de racines provenant de la forêt environnante. Ils ont été taillés, tressés ou sculptés de manière à évoquer une symbolique riche.

La chapelle de La Galette présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. « La chapelle a été construite au cours de l'été 1930 par Monsieur Eugène Leclerc de Québec qui était alors propriétaire de l'hôtellerie à la Galette (Club de la Galette). Il avait fait le voeu d'ériger un lieu de culte à Sainte-Thérèse-de-L'Enfant-Jésus à la suite de la guérison d'un membre de sa famille. L'histoire du lieu-dit de la Galette remonte au milieu du 19ème siècle alors que le gouvernement provincial trace un chemin pour se rende au Saguenay. Afin d'abriter les voyageurs qui risquent de devoir s'arrêter en route à cause du mauvais temps dans cette région montagneuse, il fait construire 6 relais servant d'abri, dont celui de la Galette. Après l'ouverture de la route à la circulation automobile (1885), une première auberge fut construite pour accueillir les visiteurs en route ou au retour du Saguenay. La cloche de la chapelle a été coulée à Québec en 1931 et on peut y lire Omer, Eugène, Anna, Marguerite, Charles, les noms du donateur, de sa femme et de ses enfants. La chapelle de La Galette est ouverte au culte estival sans interruption depuis sa consécration en 1930. Symbole d'accueil et de repos depuis ses premiers jours, le relais de La Galette est toujours une escale sur le chemin de Saint-Urbain. »

La chapelle de La Galette présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur paysagère. « Érigée sur une éminence qui surplombe le lac, la chapelle s'intègre parfaitement au milieu forestier dans lequel elle se trouve grâce à la couleur de ses murs, un jaune-beige sobre, mais surtout grâce à son matériau de construction, le bois d'épinette noire. Cette composante est caractéristique de ce milieu naturel, typique des conditions alpines et caractérisé par les régimes de feu associés au territoire. De petites dimensions, elle semble tout de même veiller sur les quelques chalets situés à ses pieds, au bord du lac, constituant un véritable petit hameau en forêt et ce, visible en bordure de la route 381. »

Source : Municipalité régionale de comté de Charlevoix, octobre 2016

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Éléments caractéristiques

« Son plan au sol est rectangulaire et ses dimensions sont de 30 pieds de longueur par 24,6 pieds de largeur.

Ses murs sont constitués de billes d'épinette noire.

Le clocher, constitué aussi de billes de bois, s'élève en sailli, à partir de la base de la façade avant, et comporte deux fenêtres (une centrale en forme de demie lune et une, en son sommet, en dessous de la toiture, en forme de pignon).
Au sommet du clocher se trouve une croix métallique.
Le hall d'entrée et la porte y sont incorporés à sa base.

Un perron (5 marches de hauteur) de la largeur du clocher orne l'entrée de la chapelle. Outre le perron et le clocher, aucun autre élément ne se trouve en sailli.

Les ouvertures (portes et fenêtres) sont fabriquées de bois et les fenêtres comportent quatre carreaux. Le haut de celles-ci est de forme arrondie.

La toiture recouverte de tôle possède deux versants. »

Source : Municipalité régionale de comté de Charlevoix, octobre 2016

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Emplacement

Region administrative :

  • Capitale-Nationale

MRC :

  • Charlevoix

Municipalité :

  • Lac-Pikauba

Adresse :

  • route 381

Localisation informelle :

Cette chapelle est située sur le Territoire non organisé du lac Pikauba de la MRC de Charlevoix, à l'est de la route 381 au km 34.

Latitude :

  • 47° 43' 40.8"

Longitude :

  • -70° 43' 25.5"

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Références

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013