6-8, rue Couillard

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Déclaration	Situé dans un site patrimonial	Gouvernement du Québec
Transfert de responsabilité Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Québec), 2016-12-09 Prise d'effet : 2017-06-09

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Le 3 octobre 1718, le Séminaire de Québec concède à Dominique Otion un terrain correspondant aux propriétés sises aux 6, 8 et 10 de la rue Couillard et une partie des propriétés des 3 et 5 de la rue Ferland. Il est probable que Otion ne se soit pas établi sur cet emplacement, puisque, quelques mois plus tard, le 19 août 1719, il cède ces terrains à François Amariton. À son tour, Amariton vend l'emplacement au nommé Hazeur. À cette époque, l'Aveu et dénombrement du Séminaire recense Antoine Lemire sur cet emplacement.

En 1808, selon la maquette de Jean-Baptiste Duberger (1767-1821) et de John By (1779-1836), une maison imposante se trouve toujours à cet endroit. Elle a façade sur la rue Couillard et est en retrait de la rue Ferland. Elle comporte deux étages, avec une toiture à deux versants percée de lucarnes. En 1828, John Anderson vend une partie de sa propriété à Jacques Delorbaez (le 6, rue Couillard avec un passage vers la rue Ferland). C'est vraisemblablement cette bâtisse qui se trouve dans l'atlas des assureurs en 1875.

Le 19 juin 1903, R. Giguère fait des réparations à sa bâtisse au coût de 400 $. L'atlas des assureurs de 1910 montre des maisons mitoyennes divisées par des murs coupe-feu. Deux habitations de trois étages en pierre s'inscrivent dans un plan rectangulaire, prolongé d'une allonge d'un étage à l'arrière. La toiture à deux versants a été remplacée par un toit mansardé, plus logeable. Le bâtiment secondaire derrière le 6, rue Couillard a fait place à un petit volume en bois, possiblement une cage d'escalier. Les deux propriétés appartiennent de nouveau à un seul individu à compter de 1916. L'atlas des assureurs de 1923 et de 1930 montre qu'on a fait construire un passage cocher d'un étage en bois ouvert sur la rue Ferland.

Les maisons sont lourdement endommagées par un incendie en 1978. Un permis de démolition est alors refusé et la bâtisse est finalement réaménagée en 1983.

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