Maison Marien
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- Maison Hamelin
Région administrative :
- Lanaudière
Municipalité :
- Saint-Roch-de-l'Achigan
Date :
- vers 1919 – (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Carte
Description
La maison Marien est une résidence bourgeoise construite en 1919. Cette demeure en brique de plan irrégulier à deux étages est coiffée d'un toit en pavillon tronqué. Un avant-corps surmonté d'un fronton complète la partie latérale droite de la façade et une galerie couverte ceinture l'édifice sur deux côtés. Une annexe rectangulaire de deux étages en bois et coiffée d'un toit en pavillon tronqué est adossée au mur arrière du corps de logis principal. La maison Marien s'élève sur un terrain paysager, en bordure d'une artère, face à la rivière de l'Achigan. Elle se trouve à proximité du noyau institutionnel, au coeur d'un secteur ancien de la municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan.
Ce bien est cité immeuble patrimonial. La protection s'applique à l'enveloppe extérieure du bâtiment.
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Citation | Immeuble patrimonial | Municipalité (Saint-Roch-de-l'Achigan) | 2003-04-07 |
Statuts antérieurs
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Valeur patrimoniale
La maison Marien présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. Elle témoigne d'une période importante de développement de la localité. La création de la paroisse de Saint-Roch-de-l'Achigan remonte à 1787 avec l'aménagement du domaine seigneurial de Paul-Roch de Saint-Ours (1747-1814), seigneur de L'Assomption. Puis, en 1845, la municipalité de paroisse est érigée civilement. Plusieurs familles pionnières contribuent au développement de la localité à vocation essentiellement agricole. Parmi celles-ci se trouve la famille Marien. Ses membres sont propriétaires terriens depuis le début du XIXe siècle. Ils marquent les lieux par leur présence et leur apport à la collectivité, de génération en génération. Vraisemblablement, ce sont eux qui font construire cette demeure cossue, en 1919, à deux pas de l'église paroissiale, sur la rue Principale. La maison Marien constitue un témoin privilégié de l'histoire de Saint-Roch-de-l'Achigan et de la contribution de la famille Marien au développement de la localité.
La maison Marien présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Elle est représentative de l'architecture bourgeoise du premier tiers du XXe siècle. Plusieurs de ses caractéristiques témoignent du statut social et économique des propriétaires, notamment son volume imposant, son plan complexe et son ornementation beaucoup plus élaborée que la majorité des résidences de cette époque. Le décor, inspiré essentiellement du vocabulaire classique, est notamment constitué du fronton de l'avant-corps, des contrevents ouvragés des fenêtres, des chaînes d'angle, du bandeau, des plates-bandes en brique couronnant les ouvertures, des colonnettes de la galerie, du mât ainsi que de la crête faîtière. La maison Marien, par son architecture soignée et le raffinement de son ornementation, rappelle la volonté des propriétaires de faire aussi leur marque comme constructeurs.
Source : Municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan, 2009.
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques de la maison Marien liés à ses valeurs historique et architecturale comprennent, notamment :
- sa localisation sur un terrain paysager en bordure de la rue Principale, face à la rivière de l'Achigan;
- sa situation à proximité du noyau institutionnel constitué de l'église, du cimetière, du presbytère et du couvent, de même que de plusieurs édifices d'intérêt patrimonial, dont les maisons J.-Oswald-Forest et Josaphat-Gareau, également citées;
- son volume, dont le corps de logis principal de plan irrégulier, l'élévation de deux étages, le toit en pavillon tronqué, l'avant-corps à deux étages en façade ainsi que la galerie couverte longeant la façade et le mur latéral est;
- les matériaux, dont le parement en brique, la couverture en plaque de tôle, la couverture des avant-toits en tôle à baguettes ainsi que les éléments architecturaux et ornementaux en bois;
- les ouvertures, dont les fenêtres rectangulaires à grands carreaux (certaines à battants) et les portes à vitrage surmontées d'une imposte vitrée (dont la porte principale à double vantail);
- l'ornementation élaborée, dont le fronton portant le millésime 1919, les contrevents ouvragés, les chaînes d'angle, le bandeau, les plates-bandes couronnant les ouvertures, les colonnettes, le mât et la crête faîtière;
- l'annexe arrière, dont le plan rectangulaire, l'élévation de deux étages, le toit en pavillon tronqué, le parement de planches horizontales, la couverture en tôle à baguettes, les fenêtres rectangulaires à battants et à grands carreaux ainsi que les contrevents;
- le garage adossé à l'arrière de l'annexe, dont le plan rectangulaire à un étage et le parement de planches horizontales;
- la souche de cheminée en tôle.
Informations historiques
La maison Marien est construite au coeur du village de Saint-Roch-de-l'Achigan. La création de la paroisse remonte à 1787 avec l'aménagement du domaine seigneurial de Paul-Roch de Saint-Ours (1747-1814), seigneur de L'Assomption. Puis, en 1855, la municipalité de paroisse est érigée civilement.
Plusieurs familles pionnières contribuent au développement du village à vocation essentiellement agricole. Parmi celles-ci se trouve la famille Marien. Ses membres, propriétaires terriens depuis le début du XIXe siècle, marquent les lieux par leur présence et leur apport à la collectivité, de génération en génération. Vraisemblablement, ce sont eux qui font construire cette demeure cossue, en 1919, à deux pas de l'église paroissiale, sur la rue Principale.
La maison Marien est citée en 2003.
Emplacement
Region administrative :
- Lanaudière
MRC :
- Montcalm
Municipalité :
- Saint-Roch-de-l'Achigan
Adresse :
- 1154, rue Principale
Latitude :
- 45° 51' 21.0"
Longitude :
- -73° 35' 27.0"
Désignation cadastrale :
- Lot 3 572 929
Références
Notices bibliographiques :
- THUOT, Jean-René. Parcours de bâtisseurs à Saint-Roch-de-l'Achigan. Les lieux de mémoire revisités. Montréal, Société de recherche historique archiv-histo, 2006. 416 p.