Maison Pierre-Maufait

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Déclaration	Situé dans un site patrimonial	Gouvernement du Québec
Transfert de responsabilité Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Québec), 2016-12-09 Prise d'effet : 2017-06-09

Haut de la page

En 1700, le charretier et voiturier Pierre Maufait (1665-1715) fait ériger une maison en pierre. Quelques années plus tard, la maison est probablement agrandie du côté nord et on retrouve sur place en 1716 la veuve de Pierre Maufait, ainsi que son gendre, le maître-d'hôtel du gouverneur, Antoine Lépine dit Lalime. Celui-ci devient le seul propriétaire des lieux par la suite.

En 1744, le menuisier Jean-Baptiste Lépine dit Lalime et le cabaretier Antoine Couturier occupent la maison. Il s'agit alors vraisemblablement d'une demeure en pierre dotée d'un terrain qui s'étend jusqu'à la muraille du terrain des Ursulines. En 1745, la résidence est partagée entre le menuisier Jean-Baptiste Lépine dit Lalime et son beau-frère Jean Besson, qui est sacristain à l'église de la basse-ville. Jean-Baptiste Lalime prend possession de la portion sud alors que la portion nord est occupée par Jean Besson qui la cède au traiteur Étienne Planty en 1749. Ce dernier fait construire une cheminée, un four et une fenêtre au cours de cette même année.

La maison ayant été affectée par les bombardements lors de la Conquête, on la rétablit peu de temps après et on vient confirmer, en 1761, le partage de la maison entre la veuve d'Étienne Planty, nommée Angélique Larcher, et le menuisier Jean-Baptiste Lépine dit Lalime. En 1767, la veuve Planty épouse Jos Antoine Olry et, en 1770, on retrouve sur les lieux Jean-Baptiste Lépine dit Lalime au sud et Jos Antoine Olry du côté nord. En 1792, la veuve de Jean-Baptiste Lalime réside dans sa maison située du côté sud et la portion nord est occupée par le cabaretier Henri Schombier. En 1795, la portion de maison au sud est occupée par la veuve Guillaume Clarke, nommée Geneviève Lépine dit Lalime, alors que le chapelier Samuel Henry occupe celle située au nord. Deux ans plus tard, la portion sud de la propriété est vendue par les héritiers Jean-Baptiste Lépine dit Lalime au coroner et député David Lynd (vers 1745-1802) qui a déjà fait l'acquisition de la portion nord.

En 1798, le cabaretier John Reed occupe une partie de la maison. En 1805, la veuve David Lynd, nommée Jane Henry, réside dans la maison. Le plan-relief de Jean-Baptiste Duberger (1767-1821) et John By (1779-1836) montre une grande maison double à deux étages sur les lieux.

Un peu plus tard, la propriété est cédée par les héritiers Lynd au médecin Jacques Holmes et ce dernier possède en 1818 deux maisons voisines et réside dans celle au nord alors que celle du sud est inoccupée. En 1830, l'avocat Stuart Scott occupe l'une des maisons de Holmes. Par la suite, soit vers 1860, le commerçant de marchandises sèches John Delaney acquiert la propriété. Son commerce occupe la portion sud de la maison. On retrouve également dans la demeure Margaret et Catherine Smith.

En 1875, l'édifice se présente comme une construction en brique à trois étages coiffée d'un toit à versants avec une terrasse centrale. Il s'agirait en fait d'une maison en pierre à deux étages à laquelle on a ajouté un étage en brique après 1860. Une rallonge en brique prolonge la section commerciale de l'édifice du côté sud. En 1876, le marchand John Delaney occupe toujours la maison et la portion nord serait occupée par Dame Théodore Bayaud. La propriété restera dans les mains des héritiers Delaney pendant près de cent ans.

En 1890, la maison double est notamment occupée par le forgeron Patrick Cummins, les avocats Joseph Martin et Jean-Baptiste Robitaille de même que le notaire F. A. LaRue.

En 1915, on retrouve sur place le chirurgien W. H. Delaney. En 1968, la maison appartient toujours à la succession Delaney qui la cède en 1969.

Haut de la page

Haut de la page

Haut de la page