Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Dominicaines du Tiers-ordre enseignant

Type :

Groupe

Autre(s) nom(s) :

  • Congrégation de Saint-Dominique
  • Congrégation romaine de Saint-Dominique

Date :

  • 1925 –

Activité :

  • Communauté religieuse (Religion)

Éléments associés

Plaques commémoratives associées (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Les Dominicaines du Tiers-ordre enseignant sont créées en 1853 à Nancy, en France, par Adèle Lejeune, dite mère Sainte-Rose, une moniale dominicaine, qui souhaite réunir les congrégations enseignantes du Tiers-ordre. À la fois active et contemplative, la congrégation a son but d'éduquer les enfants et les jeunes filles. En 1956, elle fusionne avec trois autres ordres de dominicaines enseignantes françaises, soit les congrégations de la Sainte-Trinité, du Très-Saint-Rosaire et du Sacré-Coeur pour former l'Union Saint-Dominique. La congrégation de Notre-Dame du Saint-Rosaire et de Saint-Thomas d'Aquin se joint à elles en 1957, pour former, deux ans plus tard, un nouvel institut connu sous le nom de la congrégation Romaine de Saint-Dominique.

Poussées par une loi restrictive parue en 1901 soumettant les congrégations à l'approbation gouvernementale, les Dominicaines du Tiers-ordre enseignant quittent la France. En 1904, à la demande du dominicain Louis Mothon, elles prennent en charge des écoles paroissiales à Lewiston, dans l'État du Maine. Elles y ouvrent un noviciat en 1907. À la sollicitation de l'évêque du diocèse de Valleyfield, Mgr Raymond-Marie Rouleau, quelques soeurs essaiment à Hudson dans le comté de Vaudreuil en 1925. Deux ans plus tard, encouragées par Mgr Joseph-Alfred Langlois, elles établissent leur maison-mère, ainsi que le noviciat dans un couvent de Salaberry-de-Valleyfield.

Dans cette ville, en plus d'oeuvrer en éducation, les Dominicaines du Tiers-ordre enseignant fondent une maison d'animation spirituelle (1953). La congrégation est également présente à Montréal, où elle se charge de l'école Notre-Dame du Foyer à partir de 1951, ainsi que d'une école bilingue à Roxboro (Montréal). Les religieuses poursuivent leur travail aux États-Unis, principalement dans les États du Maine et du Massachusetts. Les soeurs canadiennes ouvrent des missions au Japon (1931), au Maroc (1950) et au Brésil (1968). Elles s'occupent également de missions en Saskatchewan dès 1968.

En 1959, après la fusion de l'ordre pour former la congrégation Romaine de Saint-Dominique, le siège social est installé à Rome, tandis que le couvent de Salaberry-de-Valleyfield devient le vicariat canadien. Au cours des années 1970, une quarantaine de soeurs sont au Canada et se chargent de l'enseignement et de la catéchèse dans les écoles. En 2010, le siège canadien de la congrégation se trouve toujours à Salaberry-de-Valleyfield, mais les religieuses sont aussi présentes à Montréal, où elles collaborent avec les Frères Dominicains.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Congrégation Romaine de Saint Dominique. CRSD Website [En Ligne]. http://www.crsdop.org
  • LAPERRIÈRE, Guy. Les congrégations religieuses de la France au Québec 1880-1914. Vol. 3. Québec, Les Presses de l'Université Laval, 2005. 730 p.
  • THÉRIAULT, Michel. Les instituts de vie consacrée au Canada depuis les débuts de la Nouvelle-France jusqu'à aujourd'hui : notes historiques et références. Ottawa, Bibliothèque nationale du Canada, 1980. 295 p.
  • s.a. Le Canada ecclésiastique. Vol. 74. Montréal, Librairie Beauchemin, 1960. 1412 p.
  • s.a. Le Canada ecclésiastique = The Catholic directory of Canada. Vol. 82. Montréal, Librairie Beauchemin, 1973. 930 p.

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