171, rue Adélaïde

Le 171, rue Adélaïde est une résidence unifamiliale érigée au tournant du 20e siècle. Elle possède un modeste plan rectangulaire coiffée d'un toit à deux versants droits recouvert de tôle. Plusieurs volumes d'un étage à toit en pente s'enfilent à l'arrière. La structure est recouverte d'un parement de planches de bois horizontales posées à clins. Une galerie protégée d'un auvent indépendant longe toute la façade principale. Cette façade est composée avec asymétrie puisque la porte traditionnelle en bois se trouve à gauche des deux fenêtres à guillotine à grands carreaux en bois. L'ornementation en bois est composée de chambranles, de planches cornières, d'aisseliers, d'un garde-corps et d'autres boiseries. Cette maison est implantée sur un terrain aménagé d'une grotte à la Vierge, au coeur de la ville de Sorel-Tracy.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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La rue Adélaïde ne figure pas au plan d'urbanisme créé en 1786 par le major John French, ingénieur civil, et par Samuel Holland (1728-1801), arpenteur général. Cependant, l'extension vers le sud est perceptible sur un plan de 1795. Selon le plan de l'arpenteur Frédéric Weiss, en 1844, ce secteur est loti, mais il constitue toujours la limite sud du bourg avec la rue Victoria. D'après les plans de Henry Whitmer Hopkins (1838-1920) en 1880, les lots de ce secteur sont concédés, mais il n'y a toujours aucune construction.

Cette résidence a vraisemblablement été érigée au tournant du 20e siècle. Les informations historiques sont rares à propos de cette maison. Elle témoigne des formes de la maison de tradition québécoise qui perdurent à la fin du 19e siècle et au 20e siècle dans les milieux ruraux et villageois par le biais des cottages vernaculaires.

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Inventaire du patrimoine bâti de la ville de Sorel-Tracy (2013 - 2016)
Ville de Sorel-Tracy

Le 171, rue Adélaïde présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Bâtie au tournant du 20e siècle, cette modeste résidence est un exemple de cottage vernaculaire américain à toit à versants droits, un modèle de maison qui se répand au Québec durant la deuxième moitié du 19e siècle. Ce type de cottage possède une architecture vernaculaire simple d'influence américaine, mais qui s'adapte aux caractéristiques régionales. Généralement construit en bois, il présente un volume rectangulaire de petites dimensions posé sur un solage en pierre et est coiffé d'un toit à deux versants droits. Le carré de base de ce type de maison est plus haut que celui des demeures traditionnelles québécoises de la première moitié du 19e siècle, ce qui libère plus d'espace dans les combles. Il s'agit d'un modèle économique et facile à construire, qui sera favorisé jusqu'au 20e siècle dans la construction résidentielle. La maison de la rue Adélaïde présente toutes ces caractéristiques. Elle est représentative de l'architecture vernaculaire américaine par son parement en planches de bois, ses fenêtres à guillotine en bois, ses retours de l'avant-toit, ses chambranles et ses planches cornières. Elle témoigne des modes de construction et des méthodes traditionnelles du tournant du 20e siècle.

Le 171, rue Adélaïde présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique liée à son implantation. La rue Adélaïde est vraisemblablement ouverte à la fin du 18e siècle et constitue une extension du bourg de Sorel vers le sud. Érigée au tournant du 20e siècle, cette résidence est construite à l'extrémité sud du noyau villageois de Sorel, dans un secteur encore peu construit à ce moment. Elle est implantée près de la voie publique, sur un lot étroit et profond. Une grotte à la Vierge complète l'aménagement du terrain.

Source : Ville de Sorel-Tracy, 2014

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