7910, rue des Bostonnais

Le 7910, rue des Bostonnais est un bâtiment résidentiel construit au début du XXe siècle. La maison possède un plan rectangulaire qui s'élève sur deux étages. Un volume annexe plus petit et légèrement en recul est disposé à la gauche. Le volume principal est coiffé d'un toit mansardé à deux versants alors que l'adjonction possède une mansarde à trois versants. Le brisis est percé par des lucarnes à pignon. Les façades sont couvertes de brique peinte en blanc. Au centre du corps de bâtiment principal se trouve l'entrée. La porte à imposte en bois, précédée d'un escalier en bois, est surmontée d'un balcon soutenu par des colonnes. Orné d'une balustrade, ce balcon est accessible à l'étage par une porte à imposte en bois. Une autre entrée donne accès au volume annexe. Elle profite également d'une petite galerie et d'un auvent indépendant. Les fenêtres rectangulaires à guillotine sont distribuées avec ordre et symétrie de chaque côté de la porte principale au-dessus desquelles se trouve une lucarne. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont ornées de volets et de platebandes en brique. La corniche moulurée effectue un retour sur les côtés. Cette résidence est située sur la rue des Bostonnais, dans le secteur rural de Trois-Rivières-Ouest.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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Inventaire du patrimoine bâti de Trois-Rivières (2009 - 2010)
Ville de Trois-Rivières

La valeur patrimoniale du 7910, rue des Bostonnais tient à son architecture. Construit au début du XXe siècle, ce bâtiment constitue un bel exemple de maison à mansarde. Au XIXe siècle, l'architecture Second Empire est largement utilisée dans la construction de bâtiments institutionnels et religieux ainsi que pour les résidences cossues de familles bourgeoises. Ce style prend sa source dans l'architecture développée à Paris sous le règne de Napoléon III alors que de grands bâtiments sont réalisés selon des formes inspirées de la Renaissance française. La maison à mansarde constitue une version populaire et modeste de cette architecture. Elle en conserve le toit à la Mansart, constitué d'un terrasson et d'un brisis, qui demeure la caractéristique essentielle. Cette forme de toit constitue une évolution puisqu'il permet un plus grand espace habitable en occupant tout le deuxième étage. Cette résidence en est un exemple éloquent. Le volume annexe plus petit qui reprend les mêmes caractéristiques que le volume principal, les prolongements extérieurs, dont les galeries et le balcon, de même que le parement des façades en brique constituent des éléments traditionnels. Les lucarnes à pignon, les fenêtres à guillotine, les portes à imposte en bois forment d'autres constituantes récurrentes ainsi que les volets et les retours de l'avant-toit. Cette résidence constitue un témoin des méthodes et des matériaux anciens.
Source : Municipalité de Trois-Rivières, 2010.

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