6875, boulevard Saint-Jean

Le 6875, boulevard Saint-Jean est une résidence construite vers 1845. Elle possède un plan rectangulaire, une élévation d'un étage et demi ainsi qu'un toit à deux versants droits percé d'une lucarne centrale à pignon. Un volume annexe plus petit et reprenant les mêmes caractéristiques est situé sur le côté gauche en retrait. Il y a trois cheminées en pierre disposées à chaque pignon. Les façades sont recouvertes de planche à clins alors que la toiture possède un revêtement de tôle profilée. Une galerie protégée d'un auvent indépendant couvre la façade principale des deux volumes. L'auvent est soutenu par des colonnes ornées d'aisseliers. Il y a une entrée au centre de la façade principale qui est composée d'une porte traditionnelle en bois à imposte ainsi qu'une entrée sur la façade avant du volume annexe. Les fenêtres en bois jouxtant la porte principale sont à battants à grands carreaux. Les façades latérales sont ouvertes par deux fenêtres à chaque étage. Les ouvertures sont encadrées de chambranles et les angles sont soulignés par des planches cornières. La lucarne est agrémentée d'une applique et d'une girouette. Cette résidence est située dans un secteur rural de Trois-Rivières.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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La résidence sise au 6875, boulevard Saint-Jean aurait été construite vers 1845. Elle a conservé de nombreuses composantes anciennes, dont son revêtement de bois, sa galerie avant, certaines portes et fenêtres traditionnelles en bois et quelques éléments décoratifs.

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Inventaire du patrimoine bâti de Trois-Rivières (2009 - 2010)
Ville de Trois-Rivières

La valeur patrimoniale du 6875, boulevard Saint-Jean tient notamment à son architecture. Érigée vers le milieu du XIXe siècle, cette résidence témoigne de l'architecture traditionnelle québécoise importante à cette période dans la construction résidentielle. Cette typologie résulte de l'évolution de la maison de la colonie française qui s'adapte au climat et aux matériaux et qui subit l'influence de l'architecture néoclassique. Ces résidences possèdent généralement un volume modeste agrandi par une cuisine d'été reprenant les mêmes caractéristiques, mais en plus petit. Le toit à deux versants se termine dorénavant par un imposant larmier et est percé par des lucarnes à pignon pour éclairer les combles qui sont habités. La grande galerie couverte fait également son apparition. Les fenêtres à battants munies de grands carreaux, l'utilisation de la tôle sur les toits et le parement des façades en planche à clins ou en brique sont d'autres caractéristiques récurrentes. L'encadrement des ouvertures par des chambranles ainsi que le soulignement des angles par des planches cornières sont des éléments décoratifs fréquents. Cette résidence constitue un témoin représentatif des méthodes et des matériaux anciens.
Source : Municipalité de Trois-Rivières, 2010.

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