Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Plamondon, Antoine

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Synthèse

Né à L'Ancienne-Lorette, le 29 février 1804, Antoine Plamondon est le fils de Pierre Plamondon et de Marie Hamel.

Il fait ses études primaires grâce au curé de sa paroisse, Charles-Joseph Brassard Deschenaux, et devient apprenti du peintre Joseph Légaré à Québec en 1819. Pendant six ans, il apprend la peinture et le dessin tout en participant à la restauration des tableaux de la collection de Philippe-Jean-Louis Desjardins, et en effectuant des copies de tableaux religieux. Il poursuit sa formation à Paris de 1826 à 1830 dans l'atelier de Jean-Baptiste Guérin, dit Paulin-Guérin, peintre officiel du roi Charles X.

De retour à Québec en 1830, Plamondon réalise plusieurs tableaux religieux, des portraits ainsi que des copies de tableaux. Installé sur la rue Sainte-Hélène, on lui offre, en 1834, un local au parlement du Bas-Canada pour réaliser ses oeuvres. Il exécute, notamment, une copie de La transfiguration de Raphaël (1832-1855), le portrait de Mgr Pierre-Flavien Turgeon (1835), coadjuteur de l'évêque de Québec, 14 grands tableaux pour le chemin de croix de l'église Notre-Dame (1836-1839) à Montréal, les portraits des familles de John Redpath (1836) et de Louis-Joseph Papineau (1836), le portrait du pape Grégoire XVI (1842), un tableau représentant saint Charles Borromée (1846) pour l'église d'Industrie (Joliette) et le tableau La chasse aux tourtes (1850).

En 1842, Plamondon achète une terre à Pointe-aux-Trembles (Neuville), dans les environs de Québec, où il cultive des céréales et possède un verger, un potager ainsi qu'une vingtaine d'animaux. En 1851, il transfère son atelier à cet endroit. Rapidement, ses activités agricoles prennent de l'essor. Il est maire de la municipalité en 1855. Cependant, la peinture demeure bien présente dans sa vie. Il réalise un tableau représentant sainte Cécile pour l'église du Bic (1857), le portrait de Joseph-Édouard Cauchon (1868), la copie du tableau L'Immaculée Conception de Bartolomé Esteban Murillo (1869) pour la chapelle des Soeurs du Bon-Pasteur à Québec ainsi que des tableaux pour les églises de Saint-Joachim et de Saint-Jean-Baptiste (1869) à Québec. Il continue de peindre jusqu'en 1885.

Outre la peinture et l'agriculture, Antoine Plamondon est également reconnu pour ses articles de journaux enflammés. Jaloux et envieux, il critique la décoration des églises québécoises par des oeuvres d'artistes européens et dénigre le travail de ses confrères qui ont du succès, dont Théophile Hamel.

Il a également enseigné sporadiquement le dessin de 1830 à 1845 au petit séminaire de Québec et aux novices de l'Hôpital général de Québec en 1841.

Il est nommé, en 1880, vice-président fondateur de l'Académie canadienne des arts.

Il est décédé à Pointe-aux-Trembles, le 4 septembre 1895. Il est inhumé dans la crypte de l'église de Pointe-aux-Trembles.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BÉLAND, Mario et John R. PORTER. Antoine Plamondon, 1804-1895 : jalons d'un parcours artistique. Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, 2005. 111 p.
  • PORTER, John R. « Plamondon, Antoine ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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