Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Hémon, Louis

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1880‑10‑12 – 1913‑07‑08

Occupation :

  • Auteur
  • Journaliste

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Plaques commémoratives associées (2)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Désignation Personnage historique Ministre de la Culture et des Communications 2013-07-04

Statuts antérieurs

  • Proposition de statut national, 2013-06-12
 
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 12 octobre 1880 à Brest, en France, Louis Hémon est le fils de Félix Hémon, professeur et écrivain, et de Louise-Mélanie Le Breton.

Hémon étudie à Paris, au lycée Montaigne, au lycée Louis-le-Grand puis à l'Université de Paris-Sorbonne. Il y obtient, en 1901, un baccalauréat en droit, une licence en droit maritime et un diplôme en langue annamite.

L'année suivante, Hémon quitte la France pour l'Angleterre. Adepte de plusieurs activités sportives, il rédige des articles et de courts textes littéraires pour des périodiques essentiellement dédiés aux sports, notamment Le Vélo. De 1907 à 1911, il écrit ses trois premiers romans. Ils ne seront toutefois publiés que plusieurs années plus tard, après qu'Hémon eut acquis la célébrité. Ils sont intitulés Colin-Maillard (1924), Battling Malone, pugiliste (1925) et Monsieur Ripois et la Némésis (1950).

En octobre 1911, Hémon s'embarque pour le Canada. En 1911 et 1912, il est sténographe pour une compagnie d'assurances de Montréal, puis travaille pour l'agriculteur Samuel Bédard de Péribonka. Installé dans la région du lac Saint-Jean en 1912, il achève l'année suivante la rédaction de son chef-d'oeuvre, le roman Maria Chapdelaine, qui s'inspire de la vie des colons. L'ouvrage est publié à Montréal en 1916, après le décès de l'auteur, et enchante la critique. Il est tiré à plusieurs millions d'exemplaires, traduit dans de nombreuses langues et compte plus de 200 éditions.

En 1913, Hémon part pour l'Ouest canadien. Il meurt dans un mystérieux accident, frappé par un train.

L'éditeur parisien Grasset a également publié, de Louis Hémon, La belle que voilà... (1923) et Itinéraire (1927). Une partie de la correspondance de l'auteur est parue sous le titre Lettres à sa famille (1968).

Il est décédé à Chapleau, en Ontario, le 8 juillet 1913.

Ce personnage historique a été désigné par le ministre de la Culture et des Communications le 4 juillet 2013.

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Intérêt patrimonial

Ce personnage historique est désigné pour les motifs suivants:

Louis Hémon, un auteur et un journaliste né en France, est arrivé au Québec en 1911. Travaillant pour l'agriculteur Samuel Bédard de Péribonka, il rédige le roman Maria Chapdelaine : récit du Canada français, qui s'inspire de la vie des colons établis autour du lac Saint Jean. L'ouvrage est publié en France en 1914, puis à Montréal en 1916, après la mort prématurée de son auteur. Il est reconnu comme étant le plus important roman du terroir. Louis Hémon est considéré comme un auteur incontournable de la littérature québécoise.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BOIVIN, Aurélien. « Hémon, Louis ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • BOIVIN, Aurélien. « Louis Hémon et Maria Chapdelaine : deux centenaires à célébrer ». Cap-aux-Diamants. No 117 (2014), p. 4-9.
  • COTNAM, Jacques. « Hémon, Louis ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/

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