Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Huot, Charles

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Synthèse

Né à Québec le 6 avril 1855, Charles Huot est le fils de Charles Huot, marchand, et d'Aurélie Drolet.

Il fait ses études au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière de 1866 à 1870, puis à l'école normale Laval à Québec de 1870 à 1874. Très attiré par la peinture, il prend possiblement quelques leçons auprès de Cornelius Krieghoff entre 1870 et 1872. De 1874 à 1878, il se perfectionne à Paris, à l'atelier du peintre Alexandre Cabanel, puis à l'École des beaux-arts de Paris. En 1903 et 1904, il suit des cours avec Francesco Gai à l'académie de Saint-Luc à Rome, puis avec Jean Delville, premier professeur à l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique.

Huot participe à six reprises au Salon de Paris, entre 1876 et 1885. Durant cette période, il réalise Le bon Samaritain (1877) ainsi que la reproduction de l'oeuvre Les Muses à l'Opéra de Paris.

De retour au pays en 1885 pour un bref séjour de deux ans, il expose quelques oeuvres à Montréal. En 1887, il reçoit le contrat qui lancera sa carrière. Il réalise 13 tableaux (1887-1893) pour l'église de Saint-Sauveur. Après deux ans en France et en Allemagne, où il peint cinq toiles, Huot revient au Québec. Tout en terminant les oeuvres de l'église de Saint-Sauveur, il accepte des contrats pour la décoration de plusieurs églises, dont l'église Saint-Joseph (1890-1892) à Carleton (Carleton-sur-Mer), ainsi que les églises de Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame et de La Nativité-de-Notre-Dame dans la région de Québec. À la même période, il réalise également une Apothéose de la charrue lors de la fête du Mérite agricole de 1890 et la reproduction en photogravure d'un dessin du Carnaval de Québec de 1894. Associé au courant clérico-nationaliste, il expose plusieurs toiles à l'hôtel du Parlement de Québec au début du mois de mai 1900. Par la suite, il réalise le décor de plusieurs églises à travers le Québec, en particulier celui de la chapelle de l'ermitage Saint-Antoine à Lac-Bouchette entre 1910 et 1920.

Devenu un artiste-peintre reconnu, il reçoit du gouvernement du Québec, en 1910, en 1913 et en 1927, le mandat d'exécuter deux toiles pour la salle de l'Assemblée législative et une pour la salle du Conseil législatif. Il s'agit des toiles Le débat sur les langues : séance de l'Assemblée législative du Bas-Canada le 21 janvier 1793 (1913), Je me souviens (1920) et La première séance du Conseil souverain, sur laquelle il travaille jusqu'à son décès. Cette dernière oeuvre est achevée par des étudiants des écoles des beaux-arts de Montréal et de Québec.

Il est présent à quatre reprises, entre 1900 et 1908, au Salon de l'Académie royale des arts du Canada.

En 1890, il ouvre une école de peinture, puis donne des cours de dessin à main levée à l'école des arts et métiers de Québec dès 1895.

Il est décédé le 27 janvier 1930 à Sillery (Québec).

Il avait épousé à Belitz, en Allemagne, en 1885, Louise Schlachter.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CHAGNON, Joanne. « Huot, Charles ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • MAGNAN, Hormisdas. Charles Huot : artiste-peintre, officier de l'instruction publique : sa vie, sa carrière, ses oeuvres, sa mort. Québec, 1932. 42 p.
  • OSTIGUY, Jean-René. Charles Huot. Ottawa, Galerie nationale du Canada, Musées nationaux du Canada, 1979. 90 p.

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