Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Maison André-Mercille

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Maison Auclair

Région administrative :

  • Montérégie

Municipalité :

  • Saint-Lambert

Date :

  • vers 1750 (Construction)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Usage :

  • Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)

Éléments associés

Personnes associées (1)

Images

Carte

Description

La maison André-Mercille est une demeure rurale d'inspiration française construite vers 1750. Le bâtiment en pierre de plan presque carré, à un étage et demi, est coiffé d'un toit à deux versants droits. La maison André-Mercille se trouve maintenant dans un milieu urbain, dans la ville de Saint-Lambert.

Ce bien est classé immeuble patrimonial. La protection s'applique à l'extérieur et à l'intérieur de l'immeuble, et pas au terrain.

La maison André-Mercille est située à proximité des maisons Marsil et Antoine-Ste-Marie, aussi classées immeubles patrimoniaux.

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Immeuble patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 2012-10-19

Catégories de conservation

  • 6 - Intérieur notable
  • 1 - Extérieur exceptionnel

Statuts antérieurs

  • Reconnaissance, 1974-12-06
 

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Valeur patrimoniale

La maison André-Mercille présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique liée à son ancienneté. Cette habitation a été construite vers 1750 par les descendants d'André Marsil, à qui l'on avait concédé en 1679 une censive dans les terres du Mouillepieds de la côte Saint-Lambert, faisant partie de la seigneurie de la Prairie-de-la-Madeleine. Ce colon est l'un des premiers à avoir reçu une concession dans ce fief, qui ne s'est développé que lentement. En 1723, il n'y avait que treize propriétés sur le territoire du Mouillepieds. La maison André-Mercille constitue l'un des plus anciens témoins du peuplement des terres basses et marécageuses de l'ancienne seigneurie et compte parmi les dernières constructions remontant au XVIIIe siècle dans la ville de Saint-Lambert.

La maison André-Mercille présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. La demeure est représentative de la maison rurale d'inspiration française. Ce type est notamment illustré par le corps de logis bas en maçonnerie de moellons, le toit aigu à deux versants droits sans débordements et la disposition irrégulière des ouvertures. La charpente du toit est complexe : elle est composée de trois fermes et de trois paires de chevrons volants. La lucarne à l'arrière est un ajout. Le carré de la maison est ceinturé de barres de fer qui font office de tirants. Celles-ci auraient été ajoutées pour éviter l'écartement des murs pignons. Contrairement à la majorité des bâtiments de cette époque qui ont été modifiés avec le temps et les modes architecturales, l'intégrité de la maison André-Mercille a été en grande partie préservée.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

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Éléments caractéristiques

Les éléments clés de la maison André-Mercille liés à ses valeurs historique et architecturale comprennent, notamment :
- sa situation en milieu urbain;
- son emplacement dans l'ancien secteur Mouillepieds de la seigneurie de la Prairie-de-la-Madeleine, à proximité des maisons Marsil et Antoine-Ste-Marie classées immeubles patrimoniaux;
- ses caractéristiques associées à la maison rurale d'inspiration française, dont le corps de logis bas et peu dégagé du sol, l'élévation d'un étage et demi, le toit aigu à deux versants droits, la disposition irrégulière des ouvertures ainsi que la charpente complexe de la toiture comprenant trois fermes (composées de deux chevrons, d'un poinçon et d'un entrait) et trois paires de chevrons volants, le tout étant contreventé;
- ses matériaux, dont la maçonnerie de moellons avec chaînages d'angle en pierre calcaire taillée présentant des barres de fer faisant office de tirants ainsi que les souches de cheminée en pierre au-dessus des murs pignons ornées d'un cordon (une vraie au nord et une fausse au sud);
- ses ouvertures, dont les fenêtres à grands carreaux, les chambranles de bois à pignon et les soupiraux indiquant la présence d'une cave;
- ses caractéristiques intérieures, dont les poutres apparentes des plafonds, celles du rez-de-chaussée ayant des moulures en quart-de-rond.

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Informations historiques

Cette maison a été construite vers 1750 par les descendants d'André Marsil, à qui l'on avait concédé en 1679 une censive dans les terres du Mouillepieds de la côte Saint-Lambert, faisant partie de la seigneurie de la Prairie-de-la-Madeleine. Ce colon est l'un des premiers à avoir reçu une concession dans ce fief, qui ne s'est développé que lentement. En 1723, il n'y avait que treize propriétés sur le territoire du Mouillepieds.

En 1842, la propriété est achetée par Alexis Marsil (1794-1875), un cultivateur prospère de la région. Ses descendants habitent la demeure jusqu'en 1934.

La maison André-Mercille est reconnue en 1974. Ce bien est devenu classé à l'entrée en vigueur de la Loi sur le patrimoine culturel en 2012.

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Emplacement

Region administrative :

  • Montérégie

MRC :

  • Longueuil

Municipalité :

  • Saint-Lambert

Adresse :

  • 405, rue Riverside

Latitude :

  • 45° 30' 20.561"

Longitude :

  • -73° 31' 1.98"

Désignation cadastrale :

  • Lot 2 115 307

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Références

Notices bibliographiques :

  • Commission des biens culturels du Québec. Répertoire des motifs des biens classés et reconnus (document interne). Québec, 2003. s.p.
  • COPTI, Huguette. « La maison Auclair ». Société d'histoire Mouillepied. No 5 (1987), p. 15-21.
  • NOPPEN, Luc. « Maison Auclair ». Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Monuments et sites historiques du Québec. Tome II. Québec, Les Publications du Québec, 1991, p. 212.
  • PRATT, Michel et Société historique et culturelle du Marigot. Atlas Historique. Boucherville, Brossard, Greenfield Park, LeMoyne, Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Hubert et Saint-Lambert [En Ligne]. http://www.marigot.ca/Atlas/index.htm
  • PRATT, Michel. « Auclair ». PRATT, Michel et Société historique et culturelle du Marigot. Atlas Historique. Boucherville, Brossard, Greenfield Park, LeMoyne, Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Hubert et Saint-Lambert [En ligne]. http://www.marigot.ca/Atlas/index.htm
  • Société d'histoire Mouillepied. No 5 (1987).
  • THIBAULT, Marie-Thérèse. Monuments et sites historiques du Québec. Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1977. 250 p.

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