Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Young, John

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • vers 1759 – 1819‑09‑14

Occupation :

  • Ministre / conseiller exécutif / commissaire
  • Personnalité d'affaires

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Patrimoine mobilier associé (2)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

John Young est peut-être né en Écosse, vers 1759.

Marchand à Londres, il arrive à Québec vers le mois de mai 1783 dans le but de recouvrer des dettes pour le compte de compagnies londoniennes.

Une fois à Québec, Young y fonde la Fraser and Young. En 1793, il met sur pied la Young and Company, connue en 1802 sous le nom de Young and Ainslie. Il s'engage dans le commerce de gros et de détail, dans les régions de Québec, du bas du fleuve et de Trois-Rivières, dans le transport par goélettes et dans la fabrication de l'alcool et de la bière, avec la St. Roc Brewery. Il s'investit aussi dans la spéculation et acquiert des biens fonciers dans le Haut et le Bas-Canada, notamment la seigneurie de Vitré (1787) et des terres dans les cantons.

Il est député de la Basse-Ville de Québec à la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada de 1792 à 1808. Il est membre du Conseil exécutif de 1794 jusqu'à sa mort et appuie généralement le parti des bureaucrates. Toujours en 1794, il est promu lieutenant dans la milice et devient juge de paix et juge de la Cour d'appel. Il préside en 1799 une commission sur la navigation, ce qui le conduit à proposer à la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada en 1805 la création de la Maison de la Trinité, qu'il dirige de sa fondation jusqu'en 1812.

Il a aussi été président de la Société du feu de Québec (1793) et de la Société bienveillante de Québec (1799). Il a cofondé en 1805 la Compagnie de l'Union de Québec, qui exploite l'hôtel de l'Union.

Il est décédé à Québec le 14 septembre 1819.

Il avait épousé à Québec, en 1795, Christian (Christiana) Ainslie, fille de Thomas Ainslie, receveur des douanes à Québec, et de sa deuxième femme, Elizabeth Martin.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • MOOGK, Peter N. « Young, John ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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