Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Houde, Camillien

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Synthèse

Né le 13 août 1889 à Montréal, Camillien Houde est le fils d'Azade Houde, meunier, et de Joséphine Frenette.

Houde fait ses études aux écoles Saint-Joseph, Sarsfield, Le Plateau et Saint-Louis. Il fréquente ensuite le Collège de Longueuil.

Au début de sa carrière, Houde occupe divers emplois. En 1912, il est commis à la Banque d'Hochelaga. Il occupe ensuite les fonctions d'inspecteur adjoint et de gérant de succursale de 1916 à 1919. Il travaille comme représentant à Montréal pour la biscuiterie J. Dufresne de Joliette et fait un stage à la compagnie La Sauvegarde pour ensuite devenir agent d'assurances. De 1930 à 1936, il est directeur du journal l'Illustration.

Surnommé Monsieur Montréal, Houde est surtout connu pour ses nombreuses années comme maire de la métropole. Il est élu pour la première fois en 1928 et, rapidement, la nécessité d'atténuer les misères de la grande dépression aiguille ses politiques. Il commande notamment de vastes chantiers publics afin de fournir de l'emploi aux chômeurs, comme la construction de viaducs, de bains publics et du Jardin botanique de Montréal. Au cours des années 1930, il vacille entre le pouvoir et l'opposition à l'hôtel de ville. Il est maire de 1928 à 1932, de 1934 à 1936 et de 1938 à 1940. Cette année-là, il exprime vivement son désaccord avec l'enregistrement national, qu'il perçoit comme la première étape vers la conscription. Pour cette raison, il est arrêté par les autorités fédérales et fait prisonnier d'abord au camp de Petawawa, en Ontario, puis à celui de Minto, au Nouveau-Brunswick. Il est libéré en 1944 et, de retour à Montréal, il est reçu en héros par la population. La même année, il est réélu maire et ne quitte pas l'hôtel de ville avant 1954.

Houde est aussi impliqué dans les activités parlementaires provinciales et fédérales. De 1923 à 1927 et de 1928 à 1931, il siège comme député conservateur à l'Assemblée législative du Québec et, de 1929 à 1932, il est chef de son parti. Il est élu à nouveau en 1939, mais cette fois comme indépendant. En 1949, il est élu à la Chambre des communes comme député indépendant et il demeure en poste jusqu'en 1953.

Il est décédé à Montréal le 11 septembre 1958. Il est inhumé dans la même ville dans le cimetière de Notre-Dame-des-Neiges.

Il avait épousé à Montréal, en 1913, Bertha-Andréa Bourgie, fille d'Urgel Bourgie, entrepreneur de pompes funèbres, et de Victoria Saint-Onge; puis, à Montréal, en 1919, Georgianna Falardeau, fille de Jean-Baptiste Falardeau, peintre, et d'Agnès Germain.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En Ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • Parlement du Canada. Parlement du Canada. Sénateurs et députés [En Ligne]. http://www.parl.gc.ca/
  • TARD, Louis-Martin. Camillien Houde: le cyrano de Montréal. Grandes figures. Montréal, XYZ éditeur, 1999. 214 p.
  • s.a. « Camillien Houde ». Archives de Montréal. Archives de la ville de Montréal [En ligne]. http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/democratie/democratie_fr/expo/maires/houde/index.shtm

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