Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Drouet, Marie

Type :

Personne (Femme)

Autre(s) nom(s) :

  • Marie de Jésus
  • Marie Drouet de Jésus
  • Mère Marie de Jésus

Date :

  • 1637‑06‑24 – 1709‑10‑26

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Membre d'une communauté religieuse
  • Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Plaques commémoratives associées (1)

Groupes associés (2)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Née le 24 juin 1637 à Bourges, en France, Marie Drouet est la fille de Jean Drouet, avocat, et de Marie Balsagette.

Appelée par la vie religieuse, Marie Drouet entre au monastère des Ursulines de Bourges, où elle est admise au noviciat vers 1650. Elle prend ensuite le nom de Marie de Jésus, puis effectue sa profession en 1652. Répondant à l'appel de Marie Guyart de l'Incarnation qui souhaite augmenter le nombre d'ursulines vivant dans son monastère de Québec, elle obtient en 1671 une lettre d'obédience de Mgr Jean de Montpezat de Carbon, archevêque de Bourges, qui lui permet de quitter son couvent.

Le 19 septembre 1671, Marie de Jésus débarque à Québec en compagnie des soeurs Marie Lemaire des Anges, Marie Dieu de la Résurrection et Marie Gibault du Breuil de Saint-Joseph. À titre d'infirmière, elle prend soin de Marie de l'Incarnation jusqu'à sa mort en 1672. Au fil des ans, elle remplit différentes fonctions au sein des Ursulines de Québec. Supérieure de 1682 à 1688, elle lance les travaux de reconstruction du monastère, ravagé par les flammes en 1686. Elle oeuvre également en tant que maitresse des novices de 1691 à 1694, maitresse générale des pensionnaires en 1694, dépositaire de 1694 à 1697 et assistante de 1700 à 1703.

Lorsque les Ursulines fondent un second monastère à Trois-Rivières en 1697, elle est élue supérieure de la communauté naissante. Cette année-là, elle se rend dans la cité de Laviolette, où elle a la responsabilité d'y établir une école et un hôpital. Elle rentre au monastère de Québec en 1700, à l'appel de Mgr Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier, et y demeure jusqu'à son retour à Trois-Rivières en 1703. Durant les six années qui suivent, elle se retrouve une fois de plus à la tête de la communauté trifluvienne.

Elle est décédée à Trois-Rivières le 26 octobre 1709. Elle est inhumée dans la même ville, sous la chapelle des Ursulines.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : « C'était une très bonne religieuse et bien capable de servir la religion dans tous ces emplois. Entendue dans les affaires, un bon esprit droit et propre à maintenir la paix dans une communauté, dont elle portait les intérêts et ne s'est point épargnée pour l'acquit des emplois qu'on a confiés à ses soins pendant les 38 années accomplies qu'elle a passées en ce pays, où elle a été presque toujours dans les premières charges ayant été supérieure, assistante, dépositaire, maitresse des novices, maitresse générale des classes et secrétaire du chapitre, première portière, infirmière des religieuses. [...] Elle avait une dévotion au saint Enfant Jésus.»

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • Centre de recherche d'histoire quantitative de l'Université de Caen Basse-Normandie. Programme de Recherche sur l'Émigration des Français en Nouvelle-France [En Ligne]. http://www.unicaen.fr/mrsh/prefen/
  • GERMAIN, Thérèse. Autrefois, les ursulines de Trois-Rivières : une école, un hôpital, un cloître. Québec, Anne Sigier, 1997. 343 p.
  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
  • Soeur Marguerite-Marie. Les Ursulines des Trois-Rivières depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Trois-Rivières, P. V. Ayotte, 1888. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Fonds Marie de l'Incarnation (document 3/1,1,1,4,1,6). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013