Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Paquin, Jacques

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Deschambault (Deschambault-Grondines), le 9 septembre 1791, Jacques Paquin est le fils de Paul Paquin, cultivateur, et de Marguerite Marcot.

Paquin entre au petit séminaire de Québec en 1805, puis étudie au séminaire de Nicolet de 1808 à 1813. La même année, il est envoyé à la mission de Saint-François (Odanak), où il doit appuyer le curé de la paroisse. Il en profite alors pour apprendre la langue des Abénaquis. Il continue ensuite ses études au grand séminaire de Québec et est ordonné prêtre en 1814.

Paquin occupe rapidement deux cures avant de retourner à la mission de Saint-François, où il est également nommé curé de la paroisse de Saint-François-du-Lac. Toutefois, il ne s'y plaît pas et demande à être muté dès 1817. Quatre ans plus tard, il obtient la cure de Saint-Eustache. Attaché aux valeurs traditionnelles, il est notamment connu pour sa lutte contre les écoles laïques et tente régulièrement de convaincre ses paroissiens du bien-fondé des écoles religieuses. Au cours de son mandat, il doit toutefois compter avec la loi sur les écoles de syndic, adoptée en 1829, et la loi sur les fabriques, qui a pour but de diminuer l'influence du clergé dans l'administration des paroisses. En 1830, il fait construire un couvent qu'il restaure à la suite des rébellions de 1837-1838.

Craignant de voir l'Église perdre ses privilèges, Paquin s'oppose également au mouvement nationaliste. Lors des rébellions de 1837-1838, le curé n'appuie pas les chefs patriotes de sa paroisse. Il prêche contre le mouvement patriote, et ce, malgré des menaces de représailles proférées à son endroit.

Après les rébellions, Paquin rédige le Journal historique des événemens arrivés à Saint Eustache pendant la rébellion du comté du lac des Deux Montagnes: depuis les soulèvemens commencés à la fin de novembre, jusqu'au moment où la tranquillité fut parfaitement rétablie (1838). Il publie cet ouvrage afin d'obtenir des indemnités à la suite de la destruction de l'église paroissiale. Il tente de démontrer que la quasi-totalité de ses paroissiens n'a pas pris part à la rébellion et que les chefs patriotes provenaient de l'extérieur de la paroisse.

Il est décédé à Saint-Eustache, le 7 décembre 1847.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CHABOT, Richard. « Paquin, Jacques ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/

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