Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Pâquet, Benjamin

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Synthèse

Né le 27 mars 1832 à Saint-Nicolas (Lévis), Benjamin Pâquet est le fils d'Étienne Pâquet, cultivateur, et d'Ursule Lambert.

Pâquet fait son cours classique au petit séminaire de Québec de 1845 à 1854, puis étudie la théologie au grand séminaire de Québec pendant trois ans. En 1857, il est ordonné prêtre et devient vicaire à la cathédrale de Notre-Dame-de-Québec. Il se rend à Rome en 1863, où il entre au Collège romain et en ressort, en 1866, avec un doctorat en théologie.

Pâquet enseigne au petit séminaire de Québec en 1862 et 1863, puis il est professeur à la Faculté de théologie de l'Université Laval de 1866 à 1879. Il occupe les fonctions de procureur du Séminaire de Québec en 1879, de directeur du grand séminaire en 1885, de même que de recteur de l'Université Laval et de supérieur général du Séminaire de Québec de 1887 à 1893.

Déjà lorsque Pâquet est étudiant à Rome, il s'intéresse aux questions qui divisent le clergé de sa province natale et ses prises de position provoquent plusieurs réactions lors de son retour à Québec. Il intervient dans la controverse liée à l'établissement d'une université autonome à Montréal et adhère au point de vue du Séminaire de Québec, qui croit qu'une telle fondation nuirait à l'Université Laval. Ultramontain modéré influencé par les libéraux catholiques, il entre en conflit avec les ultramontains radicaux lorsqu'il appuie la prise de position contre le gaumisme d'Elzéar-Alexandre Taschereau, recteur de l'Université, et lorsqu'il donne des cours, en 1871, sur le sujet délicat du libéralisme. En 1873, il offre sa démission, mais le successeur de Taschereau, Thomas-Étienne Hamel, lui accorde plutôt un congé pour se reposer.

Pâquet se rend à Rome, mais les vacances se transforment en mission. Les liens qu'il a tissés lors de ses études avec des personnalités religieuses haut placées lui permettent de défendre efficacement les positions plus libérales de l'Université Laval face aux aspirations et critiques de ses adversaires. Après sa retraite, il effectue deux autres voyages à Rome, en 1886 et en 1888, dans son rôle de défenseur de l'Université. Ce rôle controversé dans les affaires opposant diverses factions du clergé et de l'épiscopat l'empêche de devenir évêque de Kingston en 1873, de Nicolet en 1886 et de Chicoutimi en 1892.

Il a notamment publié Discours prononcé à la cathédrale de Québec, le 10 avril 1869¿ (1869), Le libéralisme : leçons données à l'Université Laval (1872) et Quelques lettres suivies de quelques remarques par l'abbé J. B. Proulx¿ (1891). Il est aussi l'auteur de la Notice biographique sur Mgr F. Baillargeon, archevêque de Québec, parue dans La Revue canadienne en 1870.

Il est décédé à Québec le 25 février 1900.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Cabinet du recteur. « Les recteurs depuis 1852 ». Université Laval. Université Laval [En ligne]. http://www2.ulaval.ca/notre-universite/direction-et-gouvernance/cabinet-du-recteur/les-recteurs-depuis-1852.html
  • CHASSÉ, Sonia. « Pâquet, Benjamin ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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