Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Gagnon, Ernest

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Né le 7 novembre 1834 à Rivière-du-Loup (Louiseville), Ernest Gagnon (baptisé Frédéric-Ernest-Amédée) est le fils de Charles-Édouard Gagnon, notaire, et de Julie-Jeanne Durand.

Gagnon fait des études classiques au collège de Joliette de 1846 à 1850. Cette année-là, il s'installe à Montréal afin d'étudier la musique auprès de John G. Seebold.

Gagnon travaille d'abord comme commis pour divers commerces de Montréal, puis en 1853, il est engagé comme organiste à l'église de Saint-Jean-Baptiste de Québec. Quatre ans plus tard, il part pour la capitale française afin de se perfectionner au piano et fréquente le Conservatoire de musique de Paris jusqu'en 1858. À son retour, il reprend ses fonctions d'organiste à la même église et entreprend une carrière de professeur. Le musicien enseigne l'orgue, la dictée musicale et le chant choral à l'école normale Laval, au séminaire de Québec et au couvent des Ursulines. En 1864, il devient l'organiste de la cathédrale de Notre-Dame-de-Québec, un poste qu'il conserve jusqu'en 1876.

Parallèlement à ses activités d'enseignement et à son métier d'organiste, Gagnon compose des pièces musicales pour le piano et le violon à partir de la fin des années 1850. Intéressé par la chanson et la musique de tradition orale, il crée notamment la pièce Stadaconé : danse sauvage pour piano (1858), inspirée de la musique autochtone. De 1865 à 1867, il publie dans le Foyer canadien de Québec, des chansons issues du folklore canadien-français. Elles sont ensuite réunies et paraissent, en 1880, dans le recueil Chansons populaires du Canada. Il participe également à la création de l'hymne national canadien, l'Ô Canada, et réalise quelques arrangements pour des chansons populaires contemporaines.

Gagnon collabore à la fondation de l'Union musicale de Québec (1866) et de l'Académie de musique de Québec (1868). Il est membre correspondant de la Société des compositeurs de Paris dès 1868.

En 1875, Gagnon abandonne l'enseignement pour devenir secrétaire du premier ministre Charles-Eugène Boucher de Boucherville. De 1876 à 1905, il occupe le poste de secrétaire pour différents ministres du département des Travaux publics.

Il a publié les biographies de Louis Jolliet (1902) et de Louis d'Ailleboust de Coulonge et d'Argentenay.

Il est décédé à Québec le 15 septembre 1915. Il est inhumé dans la même ville, au cimetière Notre-Dame de Belmont.

Il avait épousé à Québec, en 1860, Caroline Nault, fille de J. Z. Nault, docteur et professeur à l'Université Laval; puis à Québec, en 1874, Emma Cimon, fille de Hubert Cimon, négociant.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • GAGNON, Ernest. Famille Charles-Edouard Gagnon : petites notices biographiques et généalogiques. Québec, C. Darveau, 1898. 38 p.
  • SMITH, Gordon E. « Ernest Gagnon ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013