Le Ragois de Bretonvilliers, Alexandre
Type :
Personne
Date :
- 1621‑01‑22 – 1676‑06‑13
Occupation :
- Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains
Patrimoine mobilier associé (1)
- Peinture (Portrait d'Alexandre le Ragois de Bretonvilliers) - Représentation iconographique
Groupes associés (1)
- Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice (1641 – ) - Communauté religieuse
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Si Bretonvilliers n'est jamais venu à Montréal, il joue un rôle majeur pour la métropole. Né à Paris dans une famille de haut rang, il entre au Séminaire de Saint-Sulpice en 1652 et devient le supérieur de la Compagnie à la mort du fondateur, Jean-Jacques Olier, en 1657. Il le restera jusqu'à son décès en 1676. Une des particularités de la société religieuse fondée, quelques années plus tôt, par Olier est que les prêtres sulpiciens ne font pas voeu de pauvreté et peuvent entrer en religion avec une fortune personnelle. Bretonvilliers, fils d'un des secrétaires de la Cour du roi, dispose ainsi de fonds assez conséquents pour qu'on le qualifie de clerc le plus riche de France.
Pourtant, il met cette fortune au profit de l'entreprise coloniale : membre de la Société Notre-Dame, il défend le projet montréalais. Ainsi, il n'hésite pas, en 1663, à puiser dans ses propres réserves pour éponger les dettes de la Société Notre-Dame, au nom du Séminaire de Saint-Sulpice de Paris. Par la suite, Bretonvilliers contribue chaque année et sur ses propres fonds au fonctionnement de la colonie. Il offre notamment une participation conséquente pour la construction de la première église Notre-Dame.