Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Bataille, Anne

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Anne Bataille de Saint-Laurent
  • Anne de Saint-Laurent
  • Soeur de Saint-Laurent

Date :

  • vers 1615 – 1669‑06‑08

Occupation :

  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Née vers 1615 à Dieppe, en France, Anne Bataille est la fille d'un marchand de soie.

Appelée par la vie religieuse, Anne Bataille entre chez les Ursulines de Dieppe vers 1635. Elle prend le nom d'Anne de Saint-Laurent, puis fait sa profession en 1637. Deux ans plus tard, témoin du départ pour le Canada des mères Marie Guyart de l'Incarnation, Marie de Savonnières de La Troche de Saint-Joseph et Cécile Richer de Sainte-Croix, elle entretient dès lors le désir d'aller les rejoindre.

Anne de Saint-Laurent arrive à Québec en 1642. Première soeur converse de la communauté des Ursulines de Québec, ses tâches sont essentiellement d'ordre manuel. Elle se charge notamment de la boulangerie et de la lessive. Marie de l'Incarnation lui confit également la responsabilité de surveiller les pensionnaires autochtones et françaises durant les moments où les religieuses prennent part aux vêpres et aux matines. Lors de l'incendie qui détruit le monastère en 1650, elle rompt, avec l'aide de Marie de Saint-Joseph, la grille du cloitre, permettant à plusieurs enfants d'évacuer le bâtiment en flamme.

Elle est décédée à Québec le 8 juin 1669.

Marie de l'Incarnation rédige une notice nécrologique sur Anne de Saint-Laurent dans une lettre adressée aux communautés d'Ursulines en France, le 1er septembre 1669. Elle mentionne : «Je puis dire que c'était une fille accomplie en vertu et un parfait modèle d'une converse ursuline, qui trouve Dieu dans son travail, et qui dans toutes ses dévotions consacre et ses forces, et son corps, et sa vie aux emplois de la vie active, pour participer par ce moyen à l'instruction que les soeurs de choeur donnent à des âmes rachetées du sang du Fils de Dieu, pour l'achèvement de leur salut. [...] La nature l'avait avantagée d'un très beau naturel, d'un excellent jugement, d'une rare prudence, d'une douceur inaltérable, et d'une force d'esprit au-dessus du commun.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • OURY, Guy-Marie. Les Ursulines de Québec, 1639-1953. Sillery, Septentrion, 1999. 370 p.
  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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