Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Bourdon, Geneviève

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Geneviève Bourdon de Saint-Joseph
  • Geneviève de Saint-Joseph
  • Marie Bourdon de Saint-Joseph
  • Marie de Saint-Joseph
  • Marie-Geneviève Bourdon de Saint-Joseph
  • Mère Geneviève Bourdon de Saint-Joseph

Date :

  • 1638‑11‑24 – 1700‑12‑13

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Groupes associés (1)

Personnes associées (3)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Baptisée le 24 novembre 1638 à Québec, Geneviève Bourdon est la fille de Jean Bourdon, arpenteur, seigneur et procureur général de la Nouvelle-France, et de Jacqueline Potel. Elle est la soeur d'Anne Bourdon de Sainte-Agnès, religieuse ursuline.

Geneviève Bourdon entre au pensionnat des Ursulines de Québec vers 1646 et devient la première élève de Marie Guyart de l'Incarnation. Appelée par la vie religieuse, elle intègre le noviciat de la communauté en 1652, puis prend le nom de Marie de Saint-Joseph. Le 25 novembre 1654, elle effectue sa profession, traçant la voie aux Canadiennes désireuses de prononcer leurs voeux en tant qu'ursuline.

Au sein de sa communauté, Marie de Saint-Joseph oeuvre comme enseignante à partir 1654. Elle occupe également les fonctions de maitresse générale des classes, de première portière, de zélatrice de 1691 à 1694, d'assistante de 1694 à 1700 et de maitresse des novices en 1700. Cette année- là, à la suite du départ pour Trois-Rivières de la supérieure Marie Lemaire des Anges, elle dirige brièvement les Ursulines de Québec, le temps que soit élue une nouvelle supérieure.

Elle est décédée à Québec le 13 décembre 1700.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «Elle avait la conscience tendre et timorée, une grande crainte de Dieu et horreur de tout ce qui lui peut déplaire. Elle était très zélée pour la régularité et très exacte à la garde des règles. C'était une fille d'ordre, soit dans l'acquit de ses exercices spirituels que dans les offices qui lui étaient confiés, dont elle s'acquittait parfaitement étant soigneuse, propre et vigilante».

Dans une lettre datée d'octobre 1668, Marie de l'Incarnation indique que les deux filles ursulines de Jean Bourdon sont «très-bonnes religieuses».

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Références

Notices bibliographiques :

  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Registre des entrées et sorties des petites filles françaises et sauvages de 1641 à 1682. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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