Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Courtens, Antoine

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Juin, Tony

Date :

  • 1899‑03‑13 – 1969‑06‑21

Occupation :

  • Architecte
  • Peintre / illustrateur

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 13 mars 1899 à Saint-Josse-ten-Noode, en Belgique, Antoine Courtens est le fils de Franz Courtens, peintre, et de Maria Elisa Van der Cruyssen.

En 1916, Courtens entre à l'école Saint-Luc de Bruxelles où il entame des études en architecture. De 1920 à 1924, il poursuit sa formation dans l'atelier de Victor Horta à l'Institut supérieur des beaux-arts d'Anvers. Au cours de ses études, il décroche le prix Lénoard Blomme (1923), le prix Godecharle (1924) et le prix de Rome (1925).

À titre de stagiaire, Courtens se rend à Paris en 1924 pour collaborer avec Horta sur le chantier du pavillon d'honneur de la Belgique à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925. Afin de parfaire sa formation, il travaille successivement pour la maison de décoration Mercier Frères de Paris, pour l'agence Tony Garnier de Lyon et pour Hamerschmit à Düsseldorf.

En 1928, Courtens ouvre un bureau d'architecte à Saint-Josse-ten-Noode, en Belgique. Il commence dès lors à faire sa marque comme adepte du courant Art déco en dessinant des bâtiments tels que l'hôtel Haerens (1928) à Uccle et le Palais de la Folle Chanson (1928) à Ixelles. En 1936, il est approché par le riche baron Louis Empain pour aménager un centre de villégiature de luxe sur le pourtour du lac Masson, le domaine de l'Estérel. Pendant deux années au cours desquelles il séjourne alternativement en Belgique et au Canada, il se consacre exclusivement à ce projet avec un autre architecte d'origine belge, Louis Nicolas.

À son retour en Belgique, Courtens travaille avec Empain, notamment à l'érection d'un bâtiment pour la fondation philanthropique Pro Juventute à Oostduinkerke. De 1940 à 1946, il est associé avec l'architecte Robert Michiels. Il gagne par la suite un concours avec Michel, André et Jean Polak pour la construction du Centre d'enseignement et de recherche des industries alimentaires à Anderlecht en 1948. Trois ans plus tard, il prend son fils Michel comme partenaire. Il collabore de nouveau avec le baron Empain, de 1955 à 1960, à la conception de cités populaires en Belgique, en France et en Italie. Il se retire du métier en 1968.

Outre sa carrière d'architecte, Courtens est aussi dessinateur et décorateur. Créateur de mobilier, de tapis, de ferronneries et de bijoux, il se charge parfois de l'aménagement intérieur des bâtiments qu'il conçoit. Il oeuvre également en tant qu'aquarelliste sous le pseudonyme Tony Juin, qui provient d'une anglicisation de son prénom et du mois de son mariage.

Il est décédé à Bruxelles le 21 juin 1969.

Il avait épousé à Anderlecht, en 1925, Marie-Joséphine Moulart.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CULOT, Maurice et Anne-Marie PIRLOT. Antoine Courtens : créateur art déco. Bruxelles, Archives d'architecture moderne, 2002. 117 p.
  • HILL, Robert G. « Courtens, Antoine ». HILL, Robert G. Biographical Dictionary of Architects in Canada, 1800-1950 [En ligne]. http://dictionaryofarchitectsincanada.org/architects/view/974
  • Musée des archives d'architecture moderne. Musée des Archives d'architecture moderne : Fondation Robert-L. Delevoy : collections. Bruxelles, AAM, 1986. 391 p.
  • ROUX, Martine. « Domaine l'Estérel ». OAQ. Ordre des architectes du Québec [En ligne]. http://www.oaq.com/esquisses/patrimoine_architectural/dossier/domaine_lesterel.html

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