Soeurs antoniennes de Marie

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En 1904, l'abbé Elzéar De Lamarre fonde la communauté des Soeurs de Saint-Antoine-de-Padoue. Supérieur du Séminaire de Chicoutimi, il se dévoue à saint Antoine de Padoue. La communauté, qui prend le nom des Soeurs antoniennes de Marie Reine du Clergé en 1929, se dédie initialement à l'entretien du séminaire. Elle remplace la communauté des Soeurs de Notre-Dame du Bon-Conseil qui assurait temporairement le service depuis quelques années, mais qui choisit de se consacrer à son oeuvre première, l'enseignement. La mission des Soeurs Antoniennes de Marie Reine du Clergé évolue par la suite vers l'éducation des jeunes en vue du sacerdoce.

Pour former la communauté des Soeurs antoniennes de Marie Reine du Clergé, l'abbé De Lamarre recrute Calixte Boily, Alice Martel, Délia Plourde et Odile Tremblay, quatre jeunes femmes de la région. De plus, Joséphine Gignac, Magna Larouche et Amanda Roy quittent les Soeurs de Notre-Dame du Bon-Conseil et se joignent à la nouvelle communauté. Les religieuses logent d'abord dans un bâtiment situé près du séminaire. L'incendie qui ravage Chicoutimi en 1912 détruit les deux édifices, qui sont reconstruits peu après. Le nouveau couvent est édifié en 1913 et 1914 à proximité du séminaire. Les Soeurs antoniennes de Marie Reine du Clergé occupent ce couvent jusqu'en 1967, année où les religieuses déménagent dans leur maison-mère construite en 1938 à Chicoutimi.

En 1917, des religieuses de la communauté vont travailler à l'Orphelinat apostolique de La Malbaie. Elles dirigent l'institution de 1923 jusqu'à sa fermeture, survenue en 1969. Les Soeurs antoniennes de Marie Reine du Clergé oeuvrent également à l'école apostolique de Chicoutimi de 1918 à 2005, au Séminaire des missions étrangères à Laval à partir de 1922, à l'École d'agriculture de Sainte-Martine de 1933 à 1968, auprès des religieux de Saint-Vincent-de-Paul à Québec à partir de 1949, dans les paroisses de Saint-Yves et de Saint-Louis-de-France, à Québec, à partir de 1997, au diocèse de Rouyn-Noranda à partir de 2006 ainsi qu'à l'archidiocèse de Gatineau et à l'Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette. En 1962, à la demande de Mgr Gustave Prévost, alors évêque de Pucallpa au Pérou, des religieuses de la communauté sont envoyées en mission dans ce pays. Les Soeurs antoniennes y oeuvrent encore aujourd'hui. La communauté porte maintenant le nom de Soeurs antoniennes de Marie.

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