Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Lézeau, Catherine

Type :

Personne (Femme)

Autre(s) nom(s) :

  • Catherine de Sainte-Ursule
  • Catherine Lézeau de Sainte-Ursule
  • Soeur de Sainte-Ursule

Date :

  • vers 1613 – 1684‑10‑26

Occupation :

  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Plaques commémoratives associées (1)

Groupes associés (1)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Catherine Lézeau est née à Marans, en France, vers 1613.

Arrivée en Nouvelle-France en 1641, Catherine Lézeau loge chez le seigneur Pierre de Puiseaux, dont la maison est située dans le fief Saint-Michel, près de Sillery (Québec). Elle y fait notamment la rencontre de Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie et de Jeanne Mance, qui s'apprêtent toutes deux à partir à Ville-Marie (Montréal) avec les autres membres de la Société de Notre-Dame de Montréal. En 1642, elle se rend à Ville-Marie, où elle figure parmi les premiers colons de la cité naissante. À titre d'aide-infirmière, elle assiste Jeanne Mance dans son projet d'y établir un hôpital, l'Hôtel-Dieu. À l'hiver 1645-1646, elle y soigne des Autochtones.

Appelée par la vie religieuse, Catherine Lézeau entre au noviciat des Ursulines de Québec en 1646. Lors de sa vêture, le 24 février 1647, elle prend le nom de Catherine de Sainte-Ursule, puis fait sa profession le 25 novembre 1648. Les frais de sa dot sont assumés par madame de La Peltrie.

Première soeur converse ayant prêté ses voeux au Canada, Catherine de Sainte-Ursule effectue essentiellement des tâches d'ordre manuel au sein de sa communauté. Elle assiste au fil des ans à de dures épreuves qui affectent les Ursulines de Québec, dont la mort de leur bienfaitrice madame de La Peltrie en 1671 et celle de leur fondatrice Marie Guyart de l'Incarnation en 1672.

Elle est décédée à Québec, vraisemblablement le 26 octobre 1684.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «Elle avait un grand amour de Dieu et mépris du monde et de toutes ces façons de faire, une grande piété, charité, zèle de la gloire de Dieu et du salut des âmes accompagnée de ferveur, haine du péché, mépris d'elle-même. L'on peut dire avec vérité de cette chère défunte qu'elle avait toutes les vertus sur tous, un désir insatiable d'entendre la parole de Dieu en sorte qu'on lui peut bien appliquer la béatitude des faméliques.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • Centre de recherche d'histoire quantitative de l'Université de Caen Basse-Normandie. Programme de Recherche sur l'Émigration des Français en Nouvelle-France [En Ligne]. http://www.unicaen.fr/mrsh/prefen/
  • DEROY-PINEAU, Françoise. Jeanne Mance. De Langres à Montréal : la passion de soigner. Montréal, Bellarmin, 1995. 167 p.
  • DEROY-PINEAU, Françoise. Madeleine de La Peltrie, amazone du nouveau monde : Alençon 1603-Québec 1671. Montréal, Bellarmin, 1992. 262 p.
  • DEROY-PINEAU, Françoise. Marie de l'Incarnation : femme d'affaires, mystique et mère de la Nouvelle-France. Montréal, Bibliothèque québécoise, 2008. 329 p.
  • MARCHI, François. Généalogie Québec [En Ligne]. http://genealogiequebec.info
  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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