Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Normant Du Faradon, Louis

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Synthèse

Né le 18 mai 1681 à Châteaubriant, en France, Louis Normant Du Faradon est le fils de Charles Normant, médecin, et de Marie Legrand, dame Du Faradon.

Après des études à Nantes, Normant Du Faradon poursuit sa formation en théologie au séminaire sulpicien d'Angers. En 1706, il est admis à la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice.

En 1722, après avoir occupé d'importants postes administratifs au sein de sa communauté en France, Normant Du Faradon est envoyé, à sa demande, en Nouvelle-France. Rapidement, il devient procureur et directeur (vice-supérieur) de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice de la colonie. En 1732, à la mort du supérieur du séminaire de Montréal, François Vachon de Belmont, le prêtre accède à la direction de la congrégation.

En tant que supérieur, Normant Du Faradon est responsable de l'administration de tous les domaines que le séminaire possède en Nouvelle-France, qui comprennent trois seigneuries : celle de l'Île-de-Montréal, celle de Saint-Sulpice et celle du Lac-des-Deux-Montagnes. Il fait doubler la superficie de cette dernière pour la mettre à la disposition des Autochtones du secteur et ainsi leur offrir un plus grand territoire de chasse. Il acquiert également, de Mgr Pierre Herman Dosquet, une partie des fiefs de Saint-Herman et de Bourgchemin. Le sulpicien soutient et encourage la fondation des Soeurs grises de Montréal et donne à la nouvelle congrégation la charge de l'Hôpital général des Frères Charon.

De 1726 à 1759, Normant Du Faradon est nommé vicaire général pour la région de Montréal par Mgr Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier. Au cours de son mandat, il s'occupe surtout de la construction de nouvelles églises pour remplacer les anciens bâtiments devenus désuets avec l'accroissement de la colonie. Il doit appliquer les ordonnances de l'évêque, choisir l'emplacement des nouveaux édifices, approuver les plans des architectes, trouver les moyens de subvenir à l'entretien des curés et inaugurer les nouvelles églises. Nommé administrateur du diocèse de Québec par Mgr Dosquet, il exerce les fonctions relevant de l'évêque pendant les absences de ce dernier, soit de 1732 à 1733 et de 1735 à 1739.

Tombé gravement malade en 1753, Normant Du Faradon est forcé d'abandonner une partie de ses activités. Pour l'assister dans ses tâches, le sulpicien fait appel à Étienne Montgolfier, à qui il confie ses fonctions au moment de sa démission quelques mois avant sa mort.

Il est décédé à Montréal le 18 juin 1759.

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Références

Notices bibliographiques :

  • DANSEREAU, Antonio. « Normant Du Faradon, Louis ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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