Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Vitrail (Sainte Barbe)

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Variante(s) du titre :

  • Sainte Barbe martyr

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • 1902 (Donation)
  • vers 1902 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Arts décoratifs > Vitrail

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Images

Description

Vitrail coloré représentant Sainte Barbe debout, tenant une épée et une palme de sa main gauche et portant, de sa main droite, un livre avec un calice duquel sort une hostie rayonnante sur laquelle est inscrit le monogramme IHS. Sainte Barbe est entourée de végétation, avec une tour en arrière-plan.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2020.363

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Québec

Dimensions :

  • Hauteur (Estimée / intégral) : 350 centimètre(s)
  • Largeur (Estimée / intégral) : 175 centimètre(s)

Matériaux :

  • Verre
  • Métal (Plomb)

Représentation iconographique :

  • Ciboire
  • Épée
  • Hostie
  • Livre
  • Palme
  • Tour

Inscription :

b.c. : SAINTE / BARBE MARTYRE

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Situé dans un immeuble patrimonial Ministre de la Culture et des Communications
 

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Informations historiques

Vitrail représentant sainte Barbe, martyre chrétienne, situé devant l'autel dédié à saint Antoine de Padoue (transept est) de l'église des Augustines-de-l'Hôtel-Dieu-de-Québec. Il y fut installé lors des rénovations de l'église en juillet 1902.

Le vitrail de sainte Barbe a été donné par Mary Ann Naughton, bienfaitrice de l'Hôtel-Dieu de Québec. Elle prévoyait également dans son testament daté de 1887, confirmé par une note en 1893, donner l'ensemble de ses biens aux Augustines et à leurs oeuvres à son décès.

Le vitrail est réalisé par Wallace J. Fischer, maître-vitrier de la Maison Leonard, commerce de décoration intérieure, de papiers peints et de vitraux, situé rue Saint-Jean à Québec de 1879 à 1940. L'atelier de fabrication des vitraux était situé rue Saint-Stanislas, dans la même ville, et Wallace J. Fischer y a oeuvré de 1896 à 1921. Bernard Leonard (1841-1924), son fondateur et propriétaire, « déclare en 1900, n'utiliser que du verre anglais, celui de la Compagnie Pilkington Bros. de St. Helen ».

Le sujet de sainte Barbe aurait été choisi en l'honneur de la supérieure du monastère, dont c'était le nom de religion. Mère Catherine Picard Destroismaison dite de Sainte-Barbe fut supérieure des Augustines pendant deux mandats : de 1886 à 1892 et de 1898 à 1904.

Sainte Barbe aurait vécu au 3e siècle en Bithynie. Elle fut martyre aux mains de son père qui, n'acceptant pas ses prétentions à devenir chrétienne, l'aurait enfermée dans une tour à deux fenêtres. Lors d'une absence de son père, sainte Barbe se serait fait baptiser et aurait percé une troisième fenêtre à sa tour, symbolisant la trinité. De colère, à son retour, le père met feu à la tour. Sainte Barbe parvient à s'enfuir, mais elle est retrouvée et jugée. Refusant d'abjurer sa foi, elle est condamnée à la torture et à se faire trancher la tête par son père. Elle est représentée sur ce vitrail avec les attributs de son tourment : l'épée, la tour, mais aussi la palme du martyre, un livre, un ciboire et une hostie.

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Références

Contributeur de données :

Direction générale du patrimoine

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