Retable

Retable couvrant le mur du fond de l'église des Augustines-de-l'Hôtel-Dieu-de-Québec.

Composé de deux colonnes et de quatre pilastres d'ordre corinthien, supportant un entablement s'étirant, simplifié, jusqu'à l'entrée de l'église. La frise est ornée de bas-reliefs représentant des pots à feu, des coquilles et des rinceaux. La corniche à rosettes et mordillons supporte d'imposants décors sculptés de pots à feu et de trophée d'église. Le fronton central en arc de cercle reprend le motif à rosettes et mordillons sur sa corniche et est orné de festons. Il est couronné d'un bas-relief représentant trois angelots nimbés de nuages rayonnants, avec croix faîtière. Ce décor est flanqué par deux pots à feu en haut-relief. Trois tableaux complètent le retable (catalogués séparément) : la Descente de la croix, par Antoine Plamondon (1804-1895) d'après Pierre-Paul Rubens, saint André (à droite) et saint Pierre (à gauche), par Louis Dulongpré (1759-1843). Au-dessus du tableau central se trouvent deux paires d'angelots en bas-relief. Les tableaux latéraux sont ornés de coquilles et de festons sculptés et surmontent deux portes donnant sur la sacristie, l'une sur le local du prêtre, l'autre du côté du cloître. Ces portes sont également ouvragées de feuillages et de motifs floraux, surmontées d'un entablement à corniche supportant un médaillon croisé sculpté. Le bas des colonnes et des pilastres est orné de trophées d'église en bas-relief. Tous les décors sculptés sont couverts de feuille d'or, sur fond blanc.

Haut de la page

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Classement	Situé dans un immeuble patrimonial	Ministre de la Culture et des Communications

Haut de la page

Retable de l'église des Augustines-de-l'Hôtel-Dieu-de-Québec, conçu par Thomas Baillairgé d'avril 1831 à octobre 1832.

Le 7 juillet 1829, un devis engage Thomas Baillairgé à réaliser, dans l'église des Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec, une nouvelle voûte avec arcs, ses ornements sculptés et dorés, et trois retables : l'un couvrant toute la superficie du mur du fond du sanctuaire, et un pour chacune des deux chapelles latérales. Il est précisé que le décor du retable principal doit contenir : « [...] deux colonnes, quatre Pilastres, entablement complet à moulures sculptées, Frises riches, mordillon et rosettes, fronton circulaire, ornemens aux Portes [...] » (HDQ-F1-E11/5:1).

À l'été 1902, l'électricité fut introduite dans l'église. Le haut du retable fut muni d'un nombre important d'ampoules, ainsi que les colonnes. Lors des rénovations de l'église en 1961-1962, ces ampoules furent retirées. Pendant ces restaurations, les portes menant à la sacristie ont été peintes en blanc. Elles ont ensuite été décapées lors de la restauration de l'église en 1983.

Haut de la page

Haut de la page