Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Tête de poupée

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • après 1800 – avant 1900 (Production)
  • après 1870 – avant 1897 (Contexte archéologique)
  • 2018‑06‑19 (Découverte)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de récréation > Jouet

Éléments associés

Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

Images

Description

La tête de poupée est une composante d'une poupée, dont la production se situe dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Cet objet est un jouet lié aux jeux d'enfants, généralement celui des petites filles. Entière, la tête est faite de porcelaine européenne fine et dure et comprend la partie supérieure du buste. Les traits du visage, ainsi que les cheveux, sont peints en noir sur la glaçure, et les joues sont rehaussées de rouge. L'objet mesure 2,5 cm de hauteur.

Provenance archéologique :

  • CeEt-950 > Opération 3 > Sous-opération A > Lot 26 > Numéro de catalogue 5

Contexte archéologique :

  • Latrines

Fonctions / usages :

La tête est une composante d'une poupée, un jouet pour les jeunes enfants, généralement pour les petites filles. Au XIXe siècle, la poupée possède un rôle ludique et éducatif, servant à enseigner l'étiquette et les bonnes manières aux jeunes filles.

Lieu de production :

  • Europe

Type de fabrication :

Semi-industriel

Technique de fabrication :

  • Cuit
  • Glaçure
  • Moulé

Matériaux :

  • Céramique - porcelaine fine dure (Européenne)

Technique de décoration :

  • Peint sous glaçure
  • Peint sur glaçure

Décor :

Imprimé en creux au dos : 15

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 2,5 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 2 centimètre(s)
  • Profondeur (Mesurée / intégral) : 1,2 centimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 16
  • Numéro archéologique : CeEt-950-3A26-5
  • Numéro précédent : CeEt-950-3A26

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Tache (Accident de manipulation) : Sur le front et l'épaule droite de la poupée
    Taches de peinture noire sur le front et l'épaule droite de la poupée, probablement des traits accidentels du pinceau de l'artisan qui peignait les traits du visage de la poupée.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

La tête de poupée est fabriquée dans la deuxième moitié du XIXe siècle, puisque ce type de céramique est utilisé pour produire les têtes de poupées à partir de 1840. La tête est fabriquée de manière semi-industrielle, la céramique étant moulée, glaçurée et cuite, puis les traits étant délicatement peints en noir à la main par un artisan. Deux taches noires situées sur le front et sur l'épaule semblent indiquer que l'artisan a accidentellement taché son ouvrage. La tête de poupée est vraisemblablement produite en Europe, puisque l'Angleterre, l'Allemagne et la France dominent le marché de la poupée à cette époque. Entière, la tête de porcelaine européenne fine et dure comprend la partie supérieure du buste.

La tête est une composante d'une poupée, un jouet utilisé dans le cadre de jeux d'enfants, principalement ceux des jeunes filles. Au XIXe siècle, la poupée est un jouet indispensable pour l'éducation des petites filles : elle sert de modèle comportemental, ainsi qu'à inculquer les bonnes manières. En effet, il existe dans les livres sur l'étiquette de l'époque des règles concernant les jeux de poupées, les jeunes filles enseignant à leur tour ces bonnes manières à leurs poupées dans le cadre de leurs jeux. Au XIXe siècle, les différentes parties de la poupée (jambes, bras, tête) sont disponibles en magasin pour une confection à la maison.

Cette poupée sert de jouet à un enfant de la famille Charles Théodore Pitl (1834-1897), marchand pour Weston Hunt à Québec et consul d'Allemagne de 1871 à 1897. Charles Pitl a quatre enfants, dont deux filles qui ont pu jouer avec la poupée : Emma (1885-1892) et Mathilda (née en 1887). La tête est jetée dans la fosse des latrines de la maison entre 1870 et 1897.

La tête de poupée est mise au jour le 19 juin 2018 sur le site Anderson, situé dans le quartier Limoilou à Québec, lors d'un chantier-école en archéologie de l'Université Laval. Il est possible qu'un bras de poupée (CeEt-950-3A26-2) et une jambe de poupée (CeEt-950-3A26-1) mis au jour sur le même site appartiennent à la même poupée que celle de la tête.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La tête de poupée a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle représente une catégorie d'objets reliée à l'enfance, celle des poupées. Son contexte de provenance présente également un intérêt, puisqu'elle a été mise au jour dans une fosse de latrines associée à l'occupation des lieux par la famille de Charles Théodore Pitl (1834-1897). Ces latrines, dont les dates d'utilisation sont bien connues, ont permis de dater avec précision l'utilisation de cet objet.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Localisation informelle :

    Réserve archéologique de la Ville de Québec

    Code Borden

    CeEt-950      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • ARCHAMBAULT, Rachel, Serena HENDRICKX et Anne LABERGE. Le site Anderson (CeEt-950). Rapport d'intervention 2018 des opérations 3 et 4. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Université Laval / Ville de Québec, 2019. 224 p.
    • RENAUD, Louise et Katherine TREMBLAY. Les jeux et les jouets de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 65. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1999. 212 p.
    • TOSA, Marco. Poupées. Antiquités & objets d'art, 3. Paris, Éditions Fabbri, 1990. 79 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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