Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

La Sergerie

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Place Andrew-Paton

Région administrative :

  • Estrie

Municipalité :

  • Sherbrooke

Date :

  • 1867 – 1891 (Construction)
  • 1981 (Démolition)
  • 1984 (Démolition)
  • 1984 (Recyclage)

Usage :

  • Fonction industrielle, transformation de matières végétales et animales (Filatures et tissage de la laine (moulin à carder))

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Carte

Description

Plan au sol :

Rectangulaire

Nombre d'étages :

4

Groupement :

Détaché

Structure :

  • Maçonnerie en brique

Saillies :

  • Auvent
  • Belvédère
  • Perron
  • Porche
  • Tour

Fondations :

  • Pierre

Toit :

  • Forme : À deux versants droits
    Matériau : Composite, multicouche

Autre(s) porte(s) :

  • contemporaine
  • entièrement vitrée

Fenêtre(s) :

  • cintrée, À battants, à moyens ou grands carreaux
  • cintrée, Composée

Éléments architecturaux :

  • Corniche à consoles
  • Esse
  • Jeu de briques
  • Plate-bande

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Andrew Paton (1833-1892), d'origine écossaise, immigre en Ontario en 1855 et y établit une petite fabrique de lainages. En 1866, il installe une usine de laine à Sherbrooke sur le bord de la rivière Magog. La British American Land Company lui cède gratuitement des terrains, alors que les entrepreneurs Henry Robert Beckett et John Low assurent la construction des premiers bâtiments. Un barrage permet d'alimenter les métiers à carder, à filer et à tisser grâce à l'énergie hydraulique. L'usine ouvre en 1867 et emploie plus de 150 ouvriers. En 1868, la A. Paton & Co. devient une compagnie à actions sous le nom de Paton Manufacturing Company, et son fondateur devient actionnaire minoritaire. En 1871, l'apport de nouveaux capitaux permet l'ajout d'une nouvelle usine de filage et de tissage de quatre étages, d'un entrepôt, d'une salle de chaudières, d'une forge, d'un atelier et de bureaux. En 1887, la Paton est la première usine à Sherbrooke à se doter de l'éclairage électrique.

En 1891, une nouvelle unité de production spécialisée dans la fabrique de serge est instaurée afin de récupérer la machinerie de la Quebec Worsted Co., filiale de la Paton, incendiée la même année. En 1909, l'entreprise achète les terrains de la Adam Lomas Woollen Mill, situés à l'extrémité est du site, et une partie de la Magog Woolleen Mills Limited en 1917.

En 1923, la compagnie est achetée par la Dominion Textile, qui modernise l'usine et construit un nouveau barrage. Vers 1926-1927, une centrale est érigée. Le barrage et la centrale sont vendus à la ville de Sherbrooke en 1967. En 1965, le groupe Cleyn and Tinker prend possession de la compagnie, mais l'usine ferme ses portes en 1977. Finalement, en 1983, différents promoteurs, entrepreneurs et organismes publics s'associent dans le cadre d'une démarche de revitalisation du centre-ville de Sherbrooke pour convertir certains bâtiments. Plusieurs bâtiments ont été démolis, dont le premier, érigé en 1866, mais il reste des parties de ces anciennes constructions démolies (murs et avant-corps). Deux bâtiments du complexe ont été convertis en condominiums et en logements sociaux : la Sergerie et Habitation Paton. Trois autres bâtiments ont été convertis en bureaux et espaces commerciaux (place Andrew-Paton).

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Emplacement

Region administrative :

  • Estrie

MRC :

  • Sherbrooke

Municipalité :

  • Sherbrooke

Arrondissement municipal :

  • Mont-Bellevue

Adresse :

  • 55, rue Belvédère Nord

Lieux-dits :

  • Gorge de la rivière Magog

Latitude :

  • 45° 23' 56.76"

Longitude :

  • -71° 53' 54.24"

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Références

Notices bibliographiques :

  • DOUCET, Pascal. « Les débuts de la Paton Manufacturing Company ». Histoire Québec. Vol. 8, no 1 (2002), p. 21-21.
  • GENEST, Bernard, Pierre LAHOUD et Vincent RANALLO. Curiosités des Cantons de l'Est. Collection « Curiosités », 2 [6]. Québec, Les Éditions GID, 2018. 227 p.
  • KESTEMAN, Jean-Pierre. Guide historique du Vieux-Sherbrooke. Sherbrooke, Société d’histoire de Sherbrooke, 1985. 271 p.

Multimédias disponibles en ligne :

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