Maison Théophile-Gros-Louis-Otirontara
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- Maison Théophile-Gros-Louis
- Résidence des soeurs
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Wendake
Date :
- vers 1880 (Construction)
- après 1898 – avant 1912 (Surélévation)
- après 1912 – avant 1917 (Agrandissement)
Période :
- Le Québec moderne (1867 à 1960)
Thématique :
- Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Groupes associés (1)
Personnes associées (1)
- Gros-Louis, Théophile (1888 – 1971) - Résident(e), Propriétaire
Inventaires associés (1)
Carte
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
2
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois, madrier sur madrier
Annexes :
- Appentis
Saillies :
- Galerie
Fondations :
- Béton
- Pierre
Toit :
-
Forme : Mansardé
Matériau : Tôle profilée
Porte principale :
- contemporaine
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, Contemporaine
Lucarne(s) :
- À pignon
Éléments architecturaux :
- Balustrade en bois
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
La maison Théophile-Gros-Louis-Otirontara aurait été construite vers 1880. Elle apparaît sur le plan d'assurance-incendie de 1898 de la Ville de Québec. Il s'agit alors d'une petite maison d'un étage et demi avec un toit à deux versants. Le bâtiment est agrandi et remodelé au début des années 1900 comme en fait foi le plan d'assurance-incendie de 1912 de Québec. On y indique que la maison possède une toiture mansardée. Entre 1912 et 1917, un appentis latéral est construit en retrait de la façade principale. Il s'agit probablement d'une cuisine d'été ou d'un atelier. Selon la tradition orale, cette maison aurait servi à fabriquer des raquettes et on y trouvait aussi une boutique d'artisan, probablement l'appentis actuel. Cet appentis a été haussé d'un second étage probablement à la fin des années 1950. C'est aussi de cette même époque que dateraient les fenêtres à guillotine qui apparaissent sur une photographie de 1971. La maison Théophile-Gros-Louis est alors entièrement revêtue de bardeaux peints. Le revêtement d'origine de la toiture mansardée, probablement en bardeau, a été remplacé par de la tôle profilée. Dans les années 1980, les revêtements extérieurs de la maison ont eux aussi été remplacés par des matériaux contemporains.
Théophile Gros-Louis Otirontara (1888-1971), qui a été Grand Chef de 1941 à 1944, a habité cette propriété de 1919 jusqu'à son décès survenu en 1971. Le 23 juin 1919, Théophile Gros-Louis avait acheté cette maison de Narcisse Picard au prix de 500 $. Ce dernier l'avait lui-même acquise « par vente verbale » de Michel René. En 1973, la succession de Théophile Gros-Louis vend la maison au conseil de bande. Entre 1995 et 2004, la maison sert à loger les religieuses de Notre-Dame du Perpétuel Secours qui viennent de quitter leur ancien couvent-école (Ancienne école indienne Lorette, 16, rue chef Maurice-Bastien).
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Wendake
Adresse :
- 75, rue Chef-Alphonse-T.-Picard
Localisation informelle :
La rue Chef-Alphonse-T.-Picard est aussi désignée sous le nom « Ta'urhenhshe » porté par ce chef wendat. C'est toutefois l'orthographe « Tahourenche » qui est utilisée par les services de cartographie en ligne.
Latitude :
- 46° 51' 25.936"
Longitude :
- -71° 21' 16.511"
Références
Notices bibliographiques :
- CÔTÉ, Robert. Inventaire du patrimoine architectural du Vieux-Wendake dit le Village-Huron. Wendake / Québec, Centre culturel et communautaire de Wendake / Ministère de la Culture et des Communications, 2005. s.p.
- LAROCHELLE, Pierre. Vieux-Wendake (Québec), Formulaire de demande de lieu historique national du Canada. Wendake, Conseil de la Nation huronne-Wendat, 1999. 16 p.
- s.a. Identification de lieux, personnages ou thèmes d'importance historique nationale. Mémoire présenté dans le cadre du Projet de commémoration de l'histoire des Premières Nations. Wendake, Patrimoine Canadien/Parcs Canada, 1996. 73 p.