125-127, 58e Rue Est

Haut de la page

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

Haut de la page

Cet immeuble de deux logements est construit entre 1942 et 1949. En 1942, lors de l'achat du terrain par Louis Lacombe, aucune bâtisse n'est encore construite sur le terrain. En 1949, l'acte de vente fait entre Louis Lacombe et Félix Perron souligne la présence de ce bâtiment en brique.

Haut de la page

Inventaire patrimonial de l'arrondissement de Charlesbourg de la ville de Québec, à l'extérieur du site patrimonial déclaré de Charlesbourg (2018)
Ville de Québec

L'édifice implanté au 125-127, 58e Rue Est possède une bonne valeur patrimoniale qui repose surtout sur son ancienneté, son intérêt architectural et la conservation de quelques composantes traditionnelles.

Le bâtiment possède une bonne valeur d'âge. Cet immeuble de deux logements est construit entre 1942 et 1949. En 1942, lors de l'achat du terrain par Louis Lacombe, aucune bâtisse n'est encore construite sur le terrain. En 1949, l'acte de vente fait entre Louis Lacombe et Félix Perron souligne la présence de ce bâtiment en brique.

L'édifice présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à l'architecture vernaculaire américaine, développée aux États-Unis à la fin du 19e siècle. Elle se répand ensuite au Canada, où elle gagne en popularité, en raison de ses méthodes de construire rendues simplifiées par l'utilisation de matériaux standardisés, d'une charpente à claire-voie, de composantes préfabriquées et de la diffusion de plans de maisons par le biais de catalogues et de revues. Possédant un plan rectangulaire, une toiture plate ou à faible pente et une ornementation souvent concentrée au niveau de la corniche, cette maison appartient plus particulièrement à une variante de ce courant, soit le style plex. Ce courant est aussi reconnaissable par ses logements et ses entrées indépendantes accessibles par des escaliers extérieurs. Il s'agit d'un modèle d'habitat très populaire en milieu urbain au cours de la première tranche du 20e siècle, conçu pour loger une population en croissance. La corniche à consoles en bois évoque pour sa part le style Boomtown, habituellement rarement populaire au-delà des années 1930.

Le bâtiment possède une bonne valeur d'usage. Il conserve depuis son origine un usage résidentiel. Il s'agit d'un duplex qui est situé tout près de l'ancienne gare ferroviaire.

L'édifice présente une bonne valeur d'authenticité en raison des interventions réversibles qui ont modifié son état d'origine ainsi que la conservation de quelques composantes traditionnelles. Le revêtement des murs en brique a été peint. Les fenêtres ont été remplacées par un modèle à manivelle en PVC et la porte à l'étage a été remplacée par un modèle en acier avec vitrage. Un escalier en acier a été installé à gauche du bâtiment pour accéder au logement à l'étage et les garde-corps et les colonnes des galeries ont été changées. Parmi les éléments anciens qui ont été conservés, on remarque le jeu de briques au-dessus des fenêtres de l'avancée, la corniche à consoles en bois et le fronton.

L'édifice possède une bonne valeur de position. Bien que son paysage villageois ait bien changé, il est situé en bordure de la 58e Rue Est, anciennement la 21e Rue Est, près de la 1re Avenue, artère importante reliant Québec à Charlesbourg. La propriété fait face à l'ancien chemin de fer, aujourd'hui la piste cyclable « Les Cheminots ». Son terrain est entouré d'une clôture métallique qui ne la met pas en valeur.

Haut de la page

Haut de la page