Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

2e école de Gros-Pin

Type :

Patrimoine immobilier

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1927 – 1928 (Construction)
  • vers 1960 (Déménagement)

Usage :

  • Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
  • Services et institutions (Écoles primaires et secondaires > Écoles de rang)

Éléments associés

Personnes associées (1)

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Inventaires associés (1)

Images

Description

Plan au sol :

Rectangulaire

Nombre d'étages :

1 ½

Groupement :

Détaché

Structure :

  • Bois

Saillies :

  • Marquise
  • Perron

Fondations :

  • Béton

Toit :

  • Forme : À deux versants droits
    Matériau : Asphalte, bardeaux

Porte principale :

  • contemporaine, à imposte

Fenêtre(s) :

  • Rectangulaire, Contemporaine

Éléments architecturaux :

  • Console

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Dès 1845, les habitants de Gros-Pin demandent à la Commission scolaire de la paroisse de Charlesbourg de leur accorder une maison d'enseignement. La Commission scolaire juge qu'il n'y a pas assez d'élèves, que le village de Gros-Pin est près de l'école du Trait-Carré et qu'il faudrait la participation de l'Auvergne et du Petit-Village, mais ceux-ci s'opposent au projet.

La première école de Gros-Pin est construite en 1898 sur le terrain de Napoléon Dorion au coût de 613,50 $. La première institutrice était Marie Lacroix. Devenue trop petite pour les besoins du secteur et désuète, l'école est démolie en 1928. La 2e école de Gros-Pin est alors construite sur la terre de Joseph Delage, le lot 712-1, qui l'avait vendu en 1927 à la Commission scolaire Charlesbourg. Ernest Paradis est chargé de la construction du bâtiment pour la somme de 4 835 $.

Le grenier de l'école accueille le 27 janvier 1946 la première messe de la paroisse de Saint-Rodrigue suite à son érection. Le grenier était mal isolé et après trois messes, le curé Antonio Houde demande à un paroissien de convertir son sous-sol en chapelle. Ce lieu sera délaissé à l'ouverture de l'église dans les années 1960.

La maison a été achetée en octobre 1960 par Jules Dorion au Gouvernement provincial qui avait exproprié son précédent propriétaire, Jean-Paul Robitaille, pour construire le boulevard de la Capitale (l'autoroute 40) surplombant la 1re Avenue dans le secteur de Saint-Rodrigue. La maison est alors déménagée à son lieu actuel par l'entrepreneur Eugène Leclerc et Fils. Elle est ensuite convertie en deux logements.

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Évaluation d'inventaire

  • Inventaire patrimonial de l'arrondissement de Charlesbourg de la ville de Québec, à l'extérieur du site patrimonial déclaré de Charlesbourg (2018)
    Ville de Québec


  • La maison implantée au 124-126, 43e Rue Ouest possède une bonne valeur patrimoniale qui repose sur son ancienneté, son intérêt historique, son intérêt architectural et son usage.

    La maison possède une bonne valeur d'âge, car elle a été construite en 1927-1928. Toutefois d'un point de vue de son intérêt historique, elle possède une valeur supérieure. Il s'agit en fait de la deuxième école de Gros-Pin, construite en 1928 suite à la démolition de la première devenue trop petite et désuète. En 1946, le grenier sert pour un temps de chapelle pour la nouvelle paroisse. L'école est en service jusqu'à la construction d'une nouvelle école qui ouvre ses portes en 1951 sous le nom de Pie XII, aujourd'hui connue sous le nom de La Fourmilière. La 2e école de Gros-Pin déménage de site en 1960 lorsque le bâtiment est exproprié pour la construction de l'autoroute 40. Jules Dorion se porte acquéreur et la déménage sur la terre familiale où elle se trouve aujourd'hui.

    La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison vernaculaire industrielle développée aux États-Unis dès 1875. Elle se répand ensuite au Canada, où elle gagne en popularité, en raison de ses méthodes de construire rendues simplifiées par l'utilisation de matériaux standardisés, d'une charpente à claire-voie, de composantes préfabriquées et de la diffusion de plans de maisons par le biais de catalogues et de revues. Possédant un plan rectangulaire ainsi qu'une toiture à deux versants droits, cette maison appartient plus précisément à une variante de ce courant, soit le cottage vernaculaire américain avec le pignon disposé en façade, un modèle particulièrement populaire au Québec dans les années 1920.

    La maison possède une valeur d'usage supérieure. Elle a été maison d'enseignement, a accueilli une chapelle et est maintenant une résidence bifamiliale.

    La maison présente une valeur d'authenticité faible en raison des nombreuses interventions réversibles qui ont modifié son état d'origine. Quelques composantes anciennes ont toutefois été conservées. Parmi celles-ci, on remarque la volumétrie sur deux niveaux, la toiture à plusieurs versants ainsi que le portail de l'entrée avec le perron surmonté d'une marquise avec des consoles moulurées en métal. La toiture en tôle à baguettes a été remplacée par des bardeaux d'asphalte. Les fenêtres à battants en bois à grands carreaux à imposte ont laissé leur place à un modèle à manivelle. Le parement de brique a été recouvert d'un revêtement de vinyle, la porte a été remplacée par un modèle non traditionnel et le clocheton a disparu.

    La maison possède une valeur de position faible. Elle a été déménagée de son site initial pour atterrir dans une rue en cul-de-sac bordée par l'autoroute 40 (Félix-Leclerc). Le bâtiment est entouré de feuillus matures et un parterre gazonné sépare la maison de la rue.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Charlesbourg

    Adresse :

    • 124, 43e Rue Ouest
    • 126, 43e Rue Ouest

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