Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Ensemble de statues religieuses

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • 1928 – 1929 (Production)
  • 1942 (Restauration)
  • 1947 (Restauration)
  • 1972 – 1973 (Restauration)
  • 1988 (Restauration)
  • 1999 (Restauration)
  • 2018‑06‑20 (Déménagement)

Thématique :

  • Patrimoine religieux

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet de dévotion

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (5)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Images

Description

Les statues religieuses sont un ensemble de cinq sculptures réalisées en 1928 et 1929 par Lauréat Vallière (1888-1973). Conçues pour orner les niches de la façade de l'église de Sainte-Famille, elles représentent saint Joseph, l'Éducation de la Vierge, saint Joachim, la Vierge Marie et l'Enfant Jésus.

Les personnages se tiennent debout sur une base octogonale, la tête légèrement penchée vers le parvis en contrebas. Dans le registre inférieur de la façade, saint Joseph appuie la main gauche sur son cœur et tient dans l'autre une branche de lis. Une seconde sculpture représentant l'Éducation de la Vierge montre sainte Anne derrière sa fille Marie, qui tient un parchemin déroulé. Quant à saint Joachim, il porte une canne et un panier de colombes. Il se dresse dans la niche intermédiaire droite alors que la gauche est occupée par la Vierge Marie. Celle-ci a les mains jointes et arbore une couronne. Enfin, l'Enfant Jésus lève deux doigts de la main droite en signe de bénédiction et, de la main gauche, présente un livre ouvert. D'une hauteur de 191 centimètres, il est sensiblement plus grand que les personnages d'âge adulte. Les effets de la perspective peuvent expliquer ce choix. Placé dans la niche supérieure, au centre du pignon, l'Enfant Jésus apparaît en effet plus petit à cause de sa position surélevée. Vallière aurait cherché à rééquilibrer les proportions en ajustant la taille de la statue.

Autrefois dorées, les cinq œuvres en pin sont recouvertes d'un enduit plastique peint d'une couleur imitant le bois. Il a été appliqué pour freiner leur dégradation causée par les intempéries.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2019.11.1-5

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Saint-Romuald

Matériaux :

  • Bois (Pin)
  • Peinture
  • Plastique (Fibre de verre)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Les statues religieuses sont réalisées en 1928 et 1929 par Lauréat Vallière (1888-1973). Il s'agit du troisième ensemble statuaire en bois ayant orné la façade de l'église de Sainte-Famille. Le premier est attribué aux frères François-Noël (1703-1794) et Jean-Baptiste-Antoine (1717-1775) Levasseur. Grâce aux cinq niches du bâtiment, les Levasseur proposent vers 1748-1749 un programme iconographique d'une ampleur qui restera rare pour l'extérieur des églises du Québec jusqu'au dernier quart du XIXe siècle. Leurs sculptures en ronde-bosse, aujourd'hui disparues, subissent maintes réparations avant d'être remplacées par des œuvres de Jean-Baptiste Côté (1832-1907) créées en 1888 et 1889. Ces dernières sont bénies lors d'une messe pontificale chantée par Monseigneur Louis-Nazaire Bégin, évêque de Chicoutimi. Retirées à leur tour, elles intègrent les collections de l'actuel Musée national des beaux-arts du Québec au milieu des années 1930 sur la recommandation de Pierre-Georges Roy, archiviste de la province de Québec.

Dans la continuité du travail de Côté, Vallière sculpte des personnages associés à la Sainte Famille titulaire de la paroisse. Il remplit cette commande alors qu'il travaille pour la compagnie Jos. Villeneuve Limitée de Saint-Romuald, où il exerce son métier de 1918 à 1946.

Les statues de Vallière sont réparées en 1942, en 1947 et durant l'hiver 1972-1973. Elles sont finalement recouvertes d'un enduit plastique censé freiner leur dégradation causée par les intempéries. Elles subissent au moins une nouvelle intervention, en 1999. Le 20 juin 2018, elles sont délogées de la façade en raison de leur mauvais état de conservation.

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Références

Contributeur de données :

Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

Notices bibliographiques :

  • DÉSY, Léopold. Lauréat Vallière et l'école de sculpture de Saint-Romuald. Québec, Édition La Liberté, 1983. s.p.
  • DÉSY, Léopold. « Les statues de la façade de l'église Sainte-Famille, île d'Orléans ». Annales d'histoire de l'art canadien / Journal of Canadian Art History. Vol. 1, no 2 (1974), p. 12-17.
  • s.a. « Fête à la Sainte-Famille ». L'Événement, 13 mai 1889, s.p.
  • TRUDEL, Jean, dir. Le Grand héritage : L'Église catholique et les arts au Québec. Québec, Musée du Québec, 1984. 369 p.

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