Delorme, Joseph-Victor
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Delorme, J.-V.
Date :
- avant 1817 – après 1844
Occupation :
- Imprimeur
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (2)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Joseph-Victor Delorme est imprimeur. Il vit principalement de la publication de périodiques. En 1817, alors qu'il tient un atelier d'imprimerie à Montréal, il est à cette date un des deux seuls imprimeurs francophones du Bas-Canada.
Delorme fonde et imprime plusieurs journaux, pour la plupart francophones, qui connaissent tous une brève parution. Il participe ainsi à la mise en place de l'imprimé de langue française au Bas-Canada. Il fonde d'abord en 1817 avec Michel Bibaud le journal L'Aurore, le deuxième d'expression française de la province. Deux ans plus tard, lui et son associé revendent le journal à Charles-Bernard Pasteur qui en cesse la publication. La même année, il imprime un nouveau périodique, le Western Star, dont la production cesse après quelques semaines. Il fonde alors un nouvel hebdomadaire, Le courrier du Bas-Canada, et cesse de le produire deux mois plus tard.
Durant cette période, Delorme imprime surtout des périodiques, mais également d'autres ouvrages, dont Compte par recette et dépense, pour l'ouverture du chemin de communication, entre le faux-bourg Ste. Marie, et la côte de la Visitation, en 1817, et Le manuscrit venu de Ste. Hélène d'une manière inconnue, en 1818. Il fait également paraître en 1819 le catalogue de la librairie Bossage et Papineau de Montréal.
Delorme s'installe ensuite à Québec. En 1840, il tient une imprimerie sur la rue Saint-Jean. Il fonde le Journal des étudians, au sein duquel il est également rédacteur, dans le but de diffuser la production littéraire des jeunes auteurs canadiens. Il cesse la publication du journal en février 1841. La même année, il fonde Le Journal des familles, publication religieuse, scientifique, industrielle et littéraire, et L'Institut, une publication scientifique et littéraire fondée, qui connaissent aussi une brève parution. Vers 1844, il retourne s'installer à Montréal.
Il avait possiblement épousé, avant 1825, Louise Letellier.
Références
Notices bibliographiques :
- BEAULIEU, André et Jean HAMELIN. La presse québécoise: des origines à nos jours. Vol. 1. Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1973. 268 p.
- LEMIRE, Maurice. La vie littéraire au Québec, Le projet national des Canadiens, 1806-1839. Vol. 2. Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1992. s.p.
- TÊTU, Horace. Historique des journaux de Québec. Québec, 1889. 108 p.
