Boisé du Séminaire

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Le boisé occupe une partie de la terre cédée au Séminaire par le curé de Nicolet, l'abbé Louis-Marie Brassard. Le Séminaire en conserve une partie boisée à des fins éducatives et récréatives. Les travaux d'aménagement commencent en 1873 et durent une quinzaine d'années. Ils sont exécutés par une dizaine d'élèves du Séminaire, sous la direction de l'abbé Irénée Douville. Ceux-ci commencent par tracer plusieurs voies surélevées à travers la forêt, dont la principale permet de faire le tour de tout le boisé. De 1875 à 1881, deux fossés d'irrigation sont transformés en étangs sur lesquels sont construits des ponts de bois. L'étang près de la cathédrale est nommé Lac du 24-Mai, en souvenir de la réunion des anciens élèves en 1866. Il est traversé par le pont Saint-Ange nommé en l'honneur de saint Raphaël, patron du Séminaire. Le second fut baptisé lac du Centenaire à l'occasion du centième anniversaire de fondation du Séminaire en 1903. Il est traversé par le pont des Anciens. En 1925, les deux ponts furent reconstruits en fer et de nouveau en bois par la Ville de Nicolet en 1992. La gloriette du pont des Anciens date de 2004.

En 1842, une société littéraire, l'Académie, est fondée dans le boisé par Antoine Gérin-Lajoie. On aménage alors un espace clôturé au sein du boisé, doté de bancs, d'un pupitre et d'une tribune pour les orateurs. Il y subsiste une clôture et un lutrin.

Le boisé est la première réserve naturelle privée en milieu urbain au Québec. Elle est composée de deux blocs forestiers : une partie « Séminaire » et une partie « bois Saint-Joseph », séparées par le boisé des Soeurs de l'Assomption. On y retrouve plusieurs essences d'arbres emblématiques du Québec, notamment un majestueux pin blanc âgé de plus de 200 ans et faisant partie des 38 arbres notables du Québec inscrits dans le répertoire de l'édition 1994 de « Forêt conservation ».

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