Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Tourniquet à poignée

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • après 1800 – avant 1900 (Contexte archéologique)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)
  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Classification :

  • Bien archéologique > Structures > Élément de bâtiment > Éléments de portes et de fenêtres

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Inventaires associés (2)

Images

Description

Le tourniquet à poignée est un élément de quincaillerie d'architecture datant du XIXe siècle. Entier, l'objet en fer forgé est formé de deux tiges, une pivotante et l'autre fixe. La première prend la forme d'un ovale plein allongé servant de poignée et rétrécissant pour se terminer en une pièce rectangulaire recourbée à son extrémité. L'autre est de section carrée et est insérée perpendiculairement dans une ouverture pratiquée au centre de la partie mobile. Le tourniquet mesure 13 cm de longueur et 2,5 cm d'épaisseur maximale. La tige est d'une longueur totale de 7 cm et d'une largeur de 0,9 cm.

Provenance archéologique :

  • CeEt-174 > Opération V2-3 > Numéro de catalogue 2212

Site de provenance :

  • Place-Royale: Maison Dupont-Renaud

Contexte archéologique :

  • Habitation, maison

Fonctions / usages :

Le tourniquet à poignée est un élément de quincaillerie d'architecture utilisé pour maintenir un contrevent de fenêtre en position ouverte.

Lieu de production :

  • Présumé : Amérique du Nord > Canada > Québec > Capitale-Nationale > Québec

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Forgé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)

Dimensions :

  • Épaisseur (Mesurée / intégral) : 2,5 centimètre(s)
  • Largeur, Tige (Mesurée / intégral) : 0,9 centimètre(s)
  • Longueur, Tige (Mesurée / intégral) : 7 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 13 centimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de parties composantes :

2

Nom des parties composantes :

  • Tige
  • Tourniquet

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 32
  • Numéro archéologique : CeEt-174-5-2-3-2213
  • Numéro précédent : 1QU-2130-V-2-3-2212
  • Numéro précédent : 1QU-2130-V2-3-2213
  • Numéro précédent : 1QU-2130-V2-3-2212
  • Numéro précédent : 1QU2130-V2-3-2212
  • Numéro précédent : 1QU-2130-V-2-3-2213
  • Numéro précédent : CeEt-174-V2-3-2213
  • Numéro précédent : 1QU2130-V2-3-2213

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1999-03-04
 

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Informations historiques

Le tourniquet à poignée en fer est forgé et soudé au XIXe siècle, probablement à Québec. L'objet est formé d'une partie fixe et d'une partie pivotante. Il est façonné à partir d'une tige de métal forgée à la main pour obtenir la forme désirée, soit un ovale plein allongé formant une poignée et se rétrécissant en une pointe recourbée de section carrée. Elle est ensuite percée d'un trou, probablement à l'aide d'un poinçon, pour permettre l'insertion d'une tige de fixation.

Le tourniquet à poignée est un élément de quincaillerie architecturale utilisé pour maintenir un contrevent de fenêtre en position ouverte. La tige droite sert à fixer le tourniquet au mur. La fixation peut bouger librement, permettant ainsi la rotation du tourniquet.

Le tourniquet a été mis au jour dans un contexte daté du XIXe siècle sur le site archéologique de la maison Dupont-Renaud, située dans l'arrondissement historique de Place-Royale, dans la Ville de Québec. Nicolas Dupont (vers 1632-1716), membre du Conseil souverain, garde des Sceaux et seigneur de Neuville, acquiert ce terrain en 1662 et y érige une maison en 1686, qui sera détruite au cours du siège de Québec (1759). Jean Renaud (vers 1734-1794), négociant et grand voyer, fait construire une nouvelle demeure sur les fondations de l'ancienne maison en 1768. La maison est surhaussée et dotée d'un toit mansardé en 1870. La demeure accueille de nombreux locataires entre 1850 et 1915, dont une quincaillerie et une taverne, ainsi que des bureaux de notaires et d'avocats. La maison Jean-Renaud est classée en 1964. Au cours du chantier de restauration de Place-Royale, l'immeuble retrouve son apparence de la fin du XVIIIe siècle.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le tourniquet à poignée a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif des types de quincaillerie d'architecture retrouvés en contexte archéologique québécois. Son état entier permet également d'en étudier la forme et la fonction plus en détail.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CeEt-174      

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    Références

    Contributeur de données :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Notices bibliographiques :

    • DUBÉ, Françoise. La quincaillerie d'architecture de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 71. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1991. 408 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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